Page 11 - Carnet de Voyage N°3
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Côté Nord Est 9 Vivre la magie de Noël en Alsace
D’incroyables rencontres avec Saint Nicolas, Christkindel ou Hans Trapp au pied du sapin au cœur d’une féerie scintillante.
Immersion au sein
des traditions alsaciennes
Tout commence par un immense sapin au vert lumi- neux. Un triangle majestueux bien ancré autour de son tronc perpendiculaire au sol qui prend racine dans la terre pour s’élever vers les étoiles. Jolie métaphore d’un
élément de la nature qui vit les pieds sur et dans la terre, et la tête dans les étoiles. Les étoiles scintillantes illuminent la densi- té de sa couleur. «Associer couleurs, matières et textures» tout en douceur et en délicatesse et profiter de ces 4 dimanches de l’Avent pour venir admirer et se laisser charmer par ce «vert étincelant ces branches veloutées et ces décorations magiques. Une si belle façon de réveiller l’enfant qui dort au fond de chacun.
Quelques lieux incontournables
Se laisser guider par l’odeur du pain qui émane de la Maison du Pain à Sélestat. Déguster les mannele qui sortent du four, respirer ce odeurs alléchantes... Un petit tour du côté de l’Eco- musée d’Alsace où là, le temps suspend son vol ... Admirer les colombages et tenter de fabriquer des bredle... laisser son imagination divaguer au gré de tous ces arômes, ses senteurs. Ici le temps n’a plus de prise, le rêve est là. Un détour par Col- mar où le foie gras de canard et d’oie réjouiront les gourmets et les gourmands.Toutes ces délicatesses trouvent des accom- pagnements qui vont les sublimer avec les vins d’Alsace qui se conjuguent en toute harmonie avec tous les mets alsaciens. La tradition perdure, la transmission se fait sans en avoir conscience mais elle s’ancre dans les esprits.
Les marchés de Noël
Ils sont pléthore et il est difficile d’en recommander l’un plutôt que l’autre. De Minster à Barr, De Wissembourg à Ribeauvillé, de Rosheim à Keyserberg...
N’oublions pas Strasbourg. Son marché a déjà commencé et se terminera le 30 décembre. Un événement qui se renouvelle depuis 1570 ! Il s’appelait alors Christkindelmarik, ce qui veut dire Marché de l’enfant Christ mais aussi marché Saint Nico-
      























































































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