Auteur/autrice : Angélique GALIFFI

Journalistes

Musée Cognacq-Jay

Voyage au siècle des Lumières
Musée Cognac-Jay
Petits objets, précieux, sophistiqués, raffinés, luxueux.

Au siècle des lumières tout était précieux, depuis le langage jusqu’au moindre petit objet.
Jusqu’au mois de novembre l’exceptionnelle collection d’Ernest Cognacq va être offerte à la vue du public.

Des objets pour une société raffinée
Ce voyage au Musée Cognacq-Jay propose de poser son regard sur des objets incroyables qui racontent une histoire, une culture, une société. Des objets témoins du quotidien raffiné d’une partie privilégiée de la population de l’époque. Une société sophistiquée, précieuse.
Des objets qui témoignent du mode de vie de cette époque et surtout de la vie presqu’intime.
Une exposition qui a pu voir le jour grâce aux institutions comme le Louvre, le musée des arts décoratifs, le château de Versailles, du Victoria et Albert Museum de Londres.

Découvrir un savoir-faire
Entrer au Musée Cognacq-Jay, c’est dialoguer avec l’art et le savoir-faire des artisans, artistes, créateurs du VIIIé siècle. C’est aussi croiser son regard entre ces objets, les œuvres d’art, les vêtements. C’est aussi dialoguer avec l’histoire, les arts, la technique, le talent, la culture et c’est aussi pénétrer le contexte historique de ce merveilleux siècle des Lumières qui a tant apporté.

Retourner un moment vers ce siècle, partager ces œuvres d’art l’espace de quelques temps.
Un voyage à la fois culturel, patrimonial qui offre presqu’un spectacle qui fait rêver.

Et pourquoi ne pas prolonger jusqu’au Musée Picasso qui est à quelques mètres.

MUSÉE COGNACQ-JAY
8, rue Elzévir –
75003 Paris
Tél. : 01 40 27 07 21
museecognacqjay.paris.fr

Les salles 1 et 2 montrent différents objets, leur préciosité, l’inventivité des mécanismes, les gestes raffinés qu’ils exigent et qui révèlent le statut social de leur propriétaire. La mode pour ces objets favorise la créativité des orfèvres, qui rivalisent de virtuosité. L’arrivée des matériaux exotiques est source d’émulation et d’innovations techniques.

La salle 3 : USAGES, PRATIQUES ET SOCIABILITÉS
Les objets de poche participent des pratiques de sociabilité tout au long de la journée. Les délicates boîtes à poudre ou à mouches servent aux rituels de la toilette et les flacons à parfum éveillent les sens. En société, il est de bon ton de sortir de sa poche une jolie tabatière pour offrir du tabac à la compagnie, ou d’en extraire un nécessaire élégant dont les accessoires miniatures servent avant tout à signaler le raffinement et le goût. Au théâtre ou au bal, les ingénieuses lorgnettes permettent autant de voir que d’être vu, tandis que les étuis à messages participent de la même culture de sociabilité.

La salle 4 : LA FABRIQUE DE L’OEUVRE
De la fabrique à la diffusion de ces objets, une économie inventive et florissante se développe à Paris et en Europe au cours du XVIIIème siècle.

Des foyers de production apparaissent en Allemagne, en Italie ou en Angleterre, avec pour chacun des spécificités et techniques particulières. La curiosité scientifique et l’attrait pour les sciences naturelles, telle la minéralogie, favorisent la création d’objets à la fois érudits et utiles.

SALLE 5 : SOURCE ET MODÈLES
Les objets précieux témoignent de l’essor du luxe, qui s’accompagne d’une créativité esthétique. Un formidable répertoire de formes, motifs et petites scènes se décline sur les couvercles de tabatières, les flacons, les camées montés en boutons ou en bijoux. Miroirs de l’époque, ces accessoires suivent l’évolution du goût comme les effets de mode d’une société en mouvement.

Les toiles mythologiques ou pastorales des maîtres du XVIIIème siècle de la peinture galante, sont copiées ou imitées en miniatures. Les références littéraires s’exposent sur les objets, attestant de la culture et de la sensibilité de leur propriétaire.

Aux côtés de ces imaginaires élégants et fantasmés, les grands événements occupent une place de choix dans ce vocabulaire esthétique. Ces objets parlants, à l’iconographie riche de sens, sont au cœur des circulations et se font vecteurs de l’actualité royale.

SALLE 6 : L’ART DE COLLECTIONNER
Prisés des monarques, les membres de la famille royale et les cours à travers le monde, ces objets précieux sont autant offerts que collectionnés.
Une collection de deux cent tabatières de Frédéric II a été acquise par Rosalinde et Arthur Gilbert, qui en fait l’une des plus grandes collections privées de boîtes oeuvrées.

SALLE 7 : EXOTISMES
L’essor des échanges commerciaux à partir du XVIIème siècle favorise le goût pour l’exotisme. Les marchands merciers font réaliser des objets ornementaux composites alliant laque, coquilles, écailles de tortue et pierreries issues de ces flux. La galanterie de poche devient un ailleurs transporté au plus près de soi.

Cet orient rêvé fascine et inspire les artistes européens qui déclinent dans les arts décoratifs la mode des “chinoiseries”.
Au sein des manufactures comme des ateliers, artisans et orfèvres innovent pour imiter ces matériaux exotiques.

Une exposition pour les petits et les grands ; le musée organise de multiples animations autour de celle-ci.

ACTIVITÉS CULTURELLES ENFANTS (6-11 ans)
Ateliers Boîtes à secret Mercredi à 14h30 : 15 mai, 12 juin Vacances d’été à 14h30 : 9 juillet, 11 juillet FAMILLES (à partir de 4 ans)

Ateliers Sculpture de poche Samedi à 14h30 et 16h : 25 mai, 22 juin Vacances d’été à 14h30 et 16h : 31 juillet, 28 septembre Boîtes à secrets Samedi à 14h30 ou 16h : 8 juin Vacances d’été à 14h30 et 16h : 7 août, 14 septembre Durée : 1h30. Tarifs : PT 10€, TR 8€ en sus du billet d’entrée dans l’exposition pour les adultes.

Animations à la recherche d’une boîte précieuse Vacances de printemps à 16h : 10, 11, 17, 18 avril Vacances d’été à 16h : 6, 10, 17 juillet Durée : 1h. Tarifs : PT 7€, TR 5€, en sus du billet d’entrée dans l’exposition pour les adultes

ADULTES
Visites Visite de l’exposition « Luxe de poche – Petits objets précieux au siècle des Lumières » Samedi à 11h : 30 mars, 13, 27 avril, 4, 11, 18, 25 mai, 1er, 8, 15, 22 juin, 6, 13, 20, 27 juillet, 17, 24, 31 août, 7, 14, 28 septembre Vacances de printemps à 11h : 9, 10, 11, 12 avril Mardi à 16h : 9, 16, 23 juillet, 13, 20, 27 août
Visites générales (collections permanentes + exposition) L’art de vivre au siècle des Lumières suivi de l’exposition « Luxe de poche » Samedi à 14h30 : 4, 11, 18, 25 mai, 1er, 8, 15, 22 juin, 6, 13, 20, 27 juillet, 17, 24, 31 août, 7, 28 septembre.

Infos pratiques
Tarifs Billet unique exposition et collections permanentes : plein tarif : 9 € / tarif réduit : 7 €
Informations et réservations : reservation.cognacqjay@paris.fr

Angélique Galiffi

Journalistes

Paris brule-t-il ?

MUSÉE DE LA LIBÉRATION
L’exposition du film
“PARIS BRÛLE- T-IL ?”
27.03.2024 au 22.09.2024.

En 1966, le livre des journalistes Larry Collins et Dominique Lapierre est adapté au cinéma et le film est réalisé par René Clément et produit par Paul Graetz et la Paramount. Il raconte la libération de Paris, vingt ans seulement après les événements.

Quand le cinéma réinvente la Libération
Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Yves Montand, Bruno Cremer, Kirk Douglas, Orson Welles, figurent parmi les nombreux acteurs à l’affiche du film. Cette pléiade de stars françaises et américaines contribue au succès de cette superproduction, qui reste aujourd’hui une référence cinématographique.

Un anniversaire historique
À l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, en 2024, le musée de la Libération de Paris présente une exposition sur ce grand classique du cinéma, dont la résonance se substitue parfois à celles des faits historiques, et invite ses visiteurs à questionner les représentations. De nombreux événements sont organisés en France sur ce moment historique de la Libération.
Autour de scènes emblématiques, les visiteurs découvriront l’histoire de la Libération de Paris proposée par le cinéaste, dans le contexte politique des années 1960.
Des documents et archives de la Fondation René Clément, story board, notes ou croquis, des photographies et reportages sur le tournage, mais aussi près de 70 objets liés à la Libération de Paris issus des collections du musée, objets, photographies, documents sur le tournage seront présentés.

Un film entre documentaire et fiction
« Il faut faire du vrai plus vrai que le vrai et du vrai faux. Quand c’est trop vrai, c’est moins bon. Quand c’est interprété, c’est meilleur, c’est ça qui est important, c’est là où est la magie. » (René Clément, 1966)
Quel rapport le film entretient-il avec la vérité historique ? L’ouvrage qui l’inspire donne la clé : présenter de petite histoire qui s’enchâssent dans la « grande Histoire ».
Pour faire du « vrai faux », selon ses mots, Clément recourt à une fiction largement documentée par les témoignages. Son film livre alors des scènes tout à fait plausibles. Mais il fabrique aussi du faux vrai dans Paris brûle-t-il ? : le sort de la capitale n’a pas dépendu de la mansuétude de von Choltitz et rien ne corrobore la pose de mines sur la tour Eiffel.

Le vrai s’inspire du passé
Pour faire enfin du « vrai plus vrai que le vrai», le réalisateur s’inspire des nombreuses traces matérielles de la Libération, comme les armes ou les vêtements, aujourd’hui pièces de musée. Photographies et images d’archives lui fournissent une riche documentation. René Clément utilise habilement le documentaire La Libération de Paris tourné pendant les événements d’août 1944, qui fut très largement distribué en France et à l’étranger. Il s’inspire de certaines scènes de ce film et en intègre directement d’autres dans son œuvre.

Le triomphe au Cinéma
La sortie du film bénéficie de la même promotion fastueuse que celle déployée en 1962 pour le lancement du “Jour le plus long”. Le triomphe est immédiat. Le film est présenté dans toute la France, souvent en présence des témoins de 1944, et sa sortie s’accompagne d’une grande campagne de communication. Cinq millions de spectateurs se presseront dans les cinémas.
Les États-Unis, la Suède et l’Allemagne réservent un très bon accueil au film. En France, il est soupçonné de servir les intérêts politiques des gaullistes à quelques mois des élections. Son succès populaire et ses maintes rediffusions à la télévision ont un effet inattendu : les images authentiques de la Libération de Paris s’effacent peu à peu des esprits, tandis que s’imposent celles de “Paris brûle–t-il?”…

Informations pratiques
Musée De La Libération De Paris
Musée Du Général Leclerc
Musée Jean Moulin :
4, avenue du Colonel Rol Tanguy,
Place Denfert Rochereau-75014 Paris.
Site internet : museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr

Du mardi au dimanche de 10h à 18h – Tarifs exposition : Plein : 9 €, Réduit 7 €

Texte & photos : Angélique GALIFFI

Journalistes

Musée de l’homme

EXPOSITION “PRÉHISTOMANIA

Au “Musée de l’Homme”, Place du Trocadéro à Paris 16ème
Une exposition du 17 Novembre au 20 Mai 2024

Le musée de l’homme présente, en partenariat avec l’institut Frobenius pour la recherche anthropologie culturelle (Allemagne), une exposition sur l’art rupestre et les “relevés”. En effet, ces peintures sur papier reproduisant les œuvres peintes ou gravées sur les parois des roches ou des abris de roche, ont été réalisées à partir du 19ème siècle lors d’expéditions scientifiques lancées, à travers le monde, à la recherche des origines de l’humanité.

Le premier espace de l’exposition présente des relevés emblématiques, de grand format, qui donnent l’impression d’être dans les grottes et d’être devant un “choc” esthétique de leurs découvreurs. Nous sommes transportés dans le temps et dans l’espace, à travers l’Afrique australe, le Tchad, l’Afrique du Nord, la Papouasie et l’Europe.

Le deuxième espace montre l’organisation des expéditions, les outils et les équipes parties explorer ces contrées lointaines.
Ces expéditions ont été organisées par l’Abbé Breuil, Léo Frobenius, Gérard Bailloud et Henri Lhote et correspondent aux débuts de l’étude de la Préhistoire à l’échelle mondiale.
Les photos prises des expéditions permettent de comprendre le travail de ces pionniers et pionnières.  Une quinzaine de dessinatrices, photographes et scientifiques femmes participèrent et, pour certaines, connues, par la suite, pour leurs contributions scientifiques.

La troisième partie de l’exposition met en lumière cette irruption de la préhistoire dans l’art moderne. Jean Arp s’est inspiré des relevés dans les formes et structures de ses œuvres, Paul Klee emprunte à l’art rupestre des motifs et couleurs, Jackson Pollock se nourrit de l’art rupestre dans sa symbolique abstraite.

La quatrième partie montre les méthodes employées aujourd’hui pour décrypter les figures rupestres.
Le relevé, aujourd’hui, fait appel à des techniques et technologies plus respectueuses des œuvres préhistoriques car, en effet, planent sur elles, l’érosion et la destruction.

Ainsi le relevé remplit sa mission, la conservation d’œuvres fragiles ou effacées pour la postérité.

Cette exposition offre au public l’opportunité de contempler ces magnifiques réalités historiques sans avoir à se déplacer dans une contrée lointaine et est un voyage temporel. 

Informations pratiques :
Du 17 Novembre 2023 au 20 Mai 2024

Plein tarif : 13 €
Tarif réduit : 10 €
Moins de 26 ans : gratuit
Ouvert tous les jours de 11h à 19h, sauf le mardi.

Texte et photos Angélique Galiffi

Journalistes

RAMSES II

RAMSES II ET LOR DES PHARAONS

Exposition jusqu’au 6 septembre 2023
Paris, donne le coup d’envoi de cette exposition en Europe. La Grande Halle de la Villette offre un cadre spectaculaire à cette exposition. Son retour en France, près de 45 ans plus tard, émerveillera tous les visiteurs.

Ramsès II a gouverné pendant 67 ans l’Egypte, soit le plus long règne jamais enregistré pour un pharaon. Il a joué un rôle très important dans l’expansion et la sécurisation du pays.
Il a mené une campagne de construction sans précédent laissant à sa mort de nombreux édifices grandioses. Sa vie a duré 92 ans (cette longévité est exceptionnelle). Il est associé au Dieu Amon-RÉ, le dieu du Soleil et vénéré telle une divinité par ses sujets. Ramsès a la place d’honneur en raison de son prestige inégalé dans l’histoire de l’Egypte ancienne et comparable à Louis XIV, notre roi “Soleil”. Après la mort de Ramsès II, son corps fut momifié et déposé dans une tombe de la Vallée des Rois.

Si l’exposition a pour titre “Ramsès II et l’Or des Pharaons”, c’est que l’empire fut submergé de richesses venues de tous les horizons durant cette longue période. Une grande partie de ces trésors est présentée dans l’exposition : vases, coupes, statuettes, colliers, bracelets, masques, bagues constitués d’or, argent, lapis-lazuli, obsidienne, turquoise, cornaline…

Le parcours de l’exposition se déroule en plusieurs parties : le règne de Ramsès II, sa mort et son extraordinaire postérité, l’or des pharaons et focus sur son sarcophage.
Outre, le prêt exceptionnel et exclusif du sarcophage de Ramsès II (Il est figuré comme Osiris, bras croisés et tient deux sceptres royaux en croix), des œuvres emblématiques sont aussi exposées : le colosse de calcaire, le collier d’or et de gemmes, un masque en or du Général Oundebaounded, le cercueil du Roi Chéchonq II, le superbe miroir qui appartenait à la princesse Sathathoriounet, le buste en granodiorite de Ramsès, la liste des merveilles est longue…

À ne pas rater !

Exposition à la HALLE DE LA VILLETTE :
211, Avenue Jean-Jaurès
75019 Paris – France
Métro : Porte de Pantin

Informations pratiques :
Tous les jours de 10h à 19h
Dernière séance à 17h30
Billet en vente sur : www.expo-ramses.com
Billetterie sur place uniquement à l’extérieur à droite des portes d’entrée de l’exposition

Tarifs
Tarif daté :
Adultes 24€, de 4 ans à 14 ans ; 20€ et gratuit pour les moins de 4 ans.
Groupes et CSE : 22 € (supérieur ou égal à 20 personnes)
PSH : 22€

Billet open :
Adulte/enfant : 32€, gratuit pour les enfants de moins de 4 ans, Groupes et CSE (supérieur ou égal à 20 personnes) : 30 €

Visite guidée : Adulte : 38 €, Enfant de 4 ans à 14 ans : 34 €, Groupes : 36 €, CSE et PSH  : 36 €
Expérience en réalité virtuelle : 15
Audioguide : 7