Auteur/autrice : Olivier GUIEN

Journalistes

George Sand

George Sand : une fresque originale signée Françoise Pétrovitch

Depuis 2010, sous l’impulsion de son Directeur Emmanuel Gérard et de la Présidente Valérie Simonet, la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson, associe l’art contemporain à des projets «refondateurs» de la tapisserie. Après une incursion dans l’univers de Tolkien et une production en cours autour des Mangas de Miyasaki, c’est un hommage tout à fait original qui se profile à l’horizon 2026 pour le 150ème anniversaire de la disparition de George Sand.

Une artiste française à l’honneur
Françoise Pétrovitch a imaginé une fresque à l’onirisme assumé, déroulant l’univers «Sandien» et s’inscrivant autant dans l’œuvre que dans la personnalité de l’auteure, avec le domaine de Nohant comme fil conducteur. Le choix du lavis comme technique permet à l’oeuvre de mieux traduire la relation de Sand à la nature et à l’eau.

Le défi de l’interprétation de ce travail doit maintenant être relevé : La maquette présentée à Aubusson et Nohant, le 3 juillet dernier a été retenu parmi 65 dossiers artistiques reçus par la Cité. Le projet entre désormais en phase de réalisation technique avec l’apport de la dessinatrice/cartonnière Delphine Mangeret, de Nadia Petkovic, (teinturière) pour la colorisation finale et de France-Odile Perrin Crinière (lissière, de l’atelier A2) pour le choix des matières susceptibles de traduire au plus près la vision de l’artiste. Désormais, l’oeuvre va évoluer pour trouver sa forme définitive et originale, dans une interprétation voulue ensemble.
Françoise Pétrovitch est rompue aux œuvres d’envergure, notamment pour avoir créé des décors de scènes lyriques et réalisé des performances d’artiste en espaces ouverts.

Françoise Pétrovitch devant la maquette de la fresque Hommage à George Sand.
Françoise Pétrovitch présente son œuvre

Vous avez dit « original » ?
En proposant cette œuvre, elle s’inscrit dans un format nouveau, aux proportions jusque-là inconnues pour l’artiste (23 mètres de long sur 2,20 mètres de haut), servi par une scénographie originale : La tapisserie ne sera pas suspendue mais «autoportée» et offrira une vision plurielle du travail des lissiers et de son adaptation à la recherche du meilleur effet pour une appropriation différente du public. Se désolidarisant du traditionnel affichage mural, elle permet la circulation autour de l’œuvre et sa diffusion dans des espaces aux volumes plus restreints.

L’artiste a souhaité que la technique soit révélée et que la face cachée de l’ouvrage soit visible. Face cachée, révélée, reflets, circulation et déroulés… «Tout est possible en même temps !». Voilà ce qui sous-tend l’œuvre et que Georges Sand n’aurait pas renié, femme multiple, engagée et moderne, soutien de talents et promoteur d’échanges culturels à son époque.

La structure autoportante

Un soutien essentiel des institutions
Cette tapisserie long format permet de renouveler la tradition des tapisseries commémoratives. Projet interdépartemental (Creuse et Indre) et interrégional (Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire), devenu commande publique artistique soutenue par le ministère de la Culture, cet hommage repose sur un partenariat avec le Conseil départemental de l’Indre, le Conseil Régional Centre-Val de Loire et le Centre des Monuments Nationaux (Domaine de Nohant). Source DP
La vision d’une artiste contemporaine sur les aspects de l’œuvre et de la vie de cette grande figure littéraire française s’inscrit dans la réalité de ce temps et légitime la commande institutionnelle.
Prenez le temps de la découverte et suivez les traces de l’univers de George Sand, entre Berry et Creuse. Un parcours littéraire, historique et artistique unique à ne pas manquer !

Présentation le 3 juillet dans le grenier littéraire de Nohant
La maison George Sand à Nohant

Domaine de Nohant
https://www.maison-george-sand.fr/
2 place Sainte-Anne, 36400 Nohant-Vic
Tél. 02 54 31 06 04

Château de Boussac
Lieu de découverte de la tenture de la Dame à la Licorne par George Sand
https://www.chateaudeboussac.com/
Mail : chateaudeboussac@orange.fr ou au 06 08 43 38 36

Une collection riche et originale

Cité internationale de la tapisserie
https://www.cite-tapisserie.fr/
BP 89 – Rue des Arts 23200 Aubusson
Tél. 05 55 66 66 66.
Horaires d’ouverture d’été (y compris les jours fériés) : Juillet – Août : 10 h – 18 h tous les jours. Le mardi de 14 h à 18 h.

La cité en couleurs
Le musée du carton dans le vieil Aubusson

A découvrir à Aubusson :
Manufacture Royale de saint Jean
Centre artistique Tapisserie Jean Lurçat
Musée du carton de Chantal Chirac

Comment vous déplacer entre ces 3 destinations ?
Depuis Nohant vers Boussac, prendre la direction d’Aubusson par la D917.

Pour aller de Boussac à Aubusson, prendre la D997 vers Gouzon puis la D990 à Chénérailles. (environ 1 h 20 de Nohant à Aubusson)

Journalistes

LIMOUSIN nouveaux horizons

Naissance d’une nouvelle communication touristique.
C’est le 6 avril que le Limousin lance sa nouvelle stratégie de communication. Si La Haute-Vienne jouit d’une fréquentation touristique enviable, elle reste discrète quant à son image.

Ce sera dorénavant d’une seule voix que cette région va s’imposer et faire valoir ses attributs et ses valeurs communes. Par la mise en commun de ses atouts, la SPL Terres de Limousin* initie une première en France en matière de communication touristique.
Cette culture de l’accueil méritait que les fées se penchent sur le berceau. De nombreux professionnels locaux ont été associés à la création de la marque afin de promouvoir au plus juste des valeurs partagées.

La Haute-Vienne joue la carte limousine
Dotée d’un environnement naturel remarquable avec ses forêts et ses lacs, de savoir-faire essentiels (Limoges en point central), de sa gastronomie et de la richesse de son patrimoine historique, la Haute-Vienne a des atouts indéniables.  On est limousin, on vient du Limousin, on va en Limousin… le sentiment identitaire de ses habitants est au cœur des imaginaires. Cet art de vivre, cette authenticité dans une période post-Covid ont légitimé un retour à l’essentiel articulé sur les thèmes piliers du tourisme durable : la nature, la découverte, les savoir-faire et le bien-être, le temps d’un week-end, de vacances ou d’escapades vers une vie plus respectueuse de l’environnement, plus riche de rencontres authentiques. L’incitation à venir (et revenir) sur le territoire limousin est forte, jusqu’à s’y installer définitivement ?

Le Musée national Adrien-Dubouché à Limoges glane une 3ème étoile Michelin**
Un nouveau magazine va voir le jour à partir du 15 mai + un nouveau site internet. Belle valorisation de la destination.

Cerise sur le gâteau, le nouveau Guide Vert Michelin Limousin-Berry a été présenté par Philippe Orain, Directeur International des guides de voyage Michelin annonce que le Musée national Adrien-Dubouché à Limoges gagne une étoile et devient le premier lieu 3 étoiles de la Haute-Vienne. Ajoutons à cela une mention spéciale pour la nouvelle application smartphone proposée par le musée, outil d’accompagnement à la visite. Une réussite, testée et approuvée ! Il rejoint la courte liste des musées 3 étoiles au guide Vert parmi lesquels figurent notamment le Louvre.

TERRES de LIMOUSIN – C O M M U N I Q U É D E P R E S S E – 2 8 m a r s 2 0 2 3
Site : www.visitlimousin.com à partir de fin mai.

*Le Département de la Haute-Vienne a initié la création de la Société Publique Locale Terres de Limousin en juillet 2021.
**Le guide leader du tourisme culturel donne le ton chaque année à travers sa sélection exigeante notée en étoiles.  La Haute-Vienne mérite donc plus qu’une visite (1 étoile) ou un détour (2 étoiles), et mérite réellement un voyage (3 étoiles)  Il s’inscrit en cela au nouvel objectif de la marque : ce département mérite votre séjour !

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Le café de La Tourelle

Le café de La Tourelle,
Un bistrot «cachet», caché au cœur du Saint Germain historique.

Le lieu est bien planqué entre deux rues, la rue Serpente et la rue Hautefeuille, à deux pas du boulevard Saint Germain et du boulevard Saint Michel. Le café occupe le rez-de-chaussée d’un ancien hôtel particulier, l’hôtel de Fécamp, à la façade discrète, habillée d’une tourelle du XVIe.

L’intérieur du café de la Tourelle ressemble à un décor de film des années 50 avec ses publicités d’alcool sur fer blanc émaillées accrochées au mur, ses tables de marbre sur galbes de fonte et son bar en bois de cerisier. Gabin ou Ventura ne seraient pas de trop ici, Simenon y avait sa table.
Côté cuisine, une carte  équilibrée dans la plus pure tradition française des bistrots, cuisinée avec délicatesse. Le boeuf bourguignon est réellement mijoté au vin, l’andouillette frites multiplie les A, le potage sent bon le légume frais, le baba est à tomber (avec modération), tous ces plats sont faits maison.
Côté vins, on dégustera à la carte un superbe Chinon rouge et un excellent Chablis.

Le service est rapide, très rapide même et l’addition est plutôt légère.
Le café ferme assez tôt en soirée (21 h) et le service n’est plus assuré à partir de 20 h 30. (22 h le samedi). Fermé le lundi.
Attention, toutefois. Le café changera de propriétaire dans quelques semaines. A priori la succession semble en continuité, mais on ne saurait aller y faire assez vite un petit tour. Au café de la Tourelle.

À proximité
La rue Hautefeuille est une très ancienne rue de Paris, dont on retrouve la trace au Moyen Âge sous le nom de « rue de la Barre » . Outre l’Hôtel de Fécamp, édifice classé aux Monuments Historiques depuis 1948, remarquable par son échauguette en cul-de-lampe, la balade s’impose dans le quartier où les libraires et maisons d’éditions se sont succédés, du libraire Vanier à l’éditeur Arthus Bertrand jusqu’au couple Flamand, fondateurs des éditions du Seuil.

De nombreux artistes, auteurs et peintres et politiques ont fréquenté les établissements de ces rues au XIXe, et la présence d’un cinéma d’art et essai MK2 Hautefeuille, situé au croisement de la rue Serpente, est une marque de cette forte empreinte culturelle.

Pour résider pendant un court séjour parisien, l’hôtel du Lys est idéal. Établissement de charme, situé au 23, rue Serpente, à l’adresse d’un ancien hôtel particulier ayant vu se succéder des gens de la haute noblesse jusqu’à la Révolution et qui vit Rimbaud s’y établir, il est parfaitement situé dans le quartier de la Monnaie.

Comment y accéder ?
Le café de la Tourelle 5, rue Hautefeuille 75006 Paris.

Métro 4 Station « Saint-Michel » ou
Métro 10 Station « Cluny – La Sorbonne ».
RER B et C Station « Saint-Michel – Notre-Dame ».
Bus lignes: 24, 47, 63, 86 et 87.

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L’Atelier des Lumières

L’Atelier des Lumières : un musée immersif qui sort du cadre

Au 38, rue saint Maur (Paris 11), les anciennes fonderies du XIXe (Plichon) accueillent depuis 2018 un lieu où la peinture se donne les moyens de séduire de nouveaux publics. Pour les amateurs d’art ou les néophytes, la découverte de cet espace est incontournable.

Le président de Culturespaces, Bruno Monier présente l’atelier des lumières comme un centre d’art numérique, un lieu de culture populaire. Il est vrai que «réduire» l’expérience à un musée serait faire injure aux prouesses techniques dont il se prévaut.

Imaginez : plusieurs fois par jour, en continu, il est proposé de visionner un véritable spectacle de son et lumière autour de l’œuvre d’un peintre ou de plusieurs réunis, voire d’une époque de l’histoire de l’art. Le site des fonderies est un endroit emblématique : le patrimoine industriel des années 1900 mérite d’être réhabilité. La préservation et la transformation de ces sites (Halles, moulins, et ici fonderies) est plus qu’un tendance, elle est nécessaire pour la mémoire collective.
D’ailleurs, chaque session s’ouvre sur les images d’époque, tout un symbole.

L’éclectisme en fil rouge
En 2018, pour son exposition inaugurale, l’Atelier des Lumières proposa de revisiter Klimt. Depuis Cézanne et Kandinsky (tout récemment), Paul Klee et Chagall (à partir du 17 février 2023), les peintres de la Renaissance (Michel-Ange, Raphaël, Léonard De Vinci), Jérome Bosch, Arcimboldo, Picasso, Dali… La liste est longue ! Les spectacles se succèdent tous les deux mois environ entre programmes courts et longs. La programmation est variée : Tintin a eu les honneurs des lieux en 2022 et a connu une importante fréquentation, obligeant à plusieurs prolongations. On croirait un langage propre au théâtre, mais il y a certainement un peu de cela, du côté de la rue saint Maur…

La création graphique et musicale en harmonie
L’originalité de ces événements tient à la recomposition artistique des œuvres. Tous les sens sont en éveil, particulièrement la vue et l’ouïe. Les tableaux de maîtres sont déstructurés, réaménagés, découpés et mis en scène en y associant des moments musicaux choisis. Rien n’est interdit dans ces scénographies : Pink Floyd, les Beatles viennent se «fondre» aux plus belles symphonies de Mozart ou de Beethoven, aux envolées lyriques de Wagner ou de Verdi… Nous sommes dans une conception populaire de la culture et chacun trouve sa place dans cet univers pictural.

Les Lumières comme lieu d’innovation.
En installant en ses murs, un espace de création graphique, l’atelier se dote d’un outil de diffusion d’œuvres contemporaines originales. À la frontière de la technologie et des arts graphiques, «le Studio» accueille des programmes diffusés «à part» sur le site. Cette recherche de l’invention est permanente, on le ressent dans chaque «œuvre», comme une continuité de l’histoire. Sans doute est-ce la clé d’un succès pérenne. On retrouve ces lieux d’expression artistique dans plusieurs villes en France : «Les Carrières de Lumières» aux Baux de Provence, «Les bassins de Lumière» à Bordeaux mais aussi à l’étranger, (Dubaï, Amsterdam, New York, Séoul,  Dortmund…), soulignant – s’il en était besoin – l’universalité du concept.

Une démarche responsable, la fondation Culturespaces.
En visitant les lieux, vous participerez à des actions d’éducation artistique et culturelle un peu partout dans le monde. Depuis 2009, la fondation lutte contre l’inégalité d’accès à l’art et au patrimoine, au bénéfice d’enfants fragilisés par la maladie, le handicap ou la précarité sociale afin de leur permettre de s’éveiller, de se développer, de se révéler. Chaque année en France, 10000 enfants de 5 à 12 ans participent à des programmes de parcours créatifs. L’Art en immersion est l’exemple de la découverte ludique de l’univers d’un artiste tout en créant des liens de proximité.

Quelques informations utiles
L’Atelier des Lumières, 38, rue Saint Maur 75011 Paris. Tél. 01 80 98 46 00 

Du lundi au jeudi de 10h à 18h. Nocturnes les vendredis et samedis jusqu’à 22h et les dimanches jusqu’à 19h.
Se présenter 15mn à l’avance. Dernière entrée 1h avant la fermeture. Durée des expositions : 1h
Une librairie-boutique est ouverte aux horaires de l’atelier des lumières Elle met en avant des ouvrages en lien avec l’actualité du centre.
En face de l’atelier, pour se restaurer sommairement et retrouver l’ensemble des gammes proposées au delà de l’actualité « le comptoir des Lumières »
Accès aux personnes mobilité réduite possible. Poussettes interdites. Chiens et animaux interdits.

Réservations en ligne : www.atelier-lumières.com
Restaurants partenaires : consulter le site.

Comment y accéder ?
En métro : ligne 9 (Voltaire, Saint-Ambroise), ligne 3 (Rue Saint-Maur), ligne 2 (Père Lachaise)

En bus : 46, 56, 61, 69.

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Le Koï au Couvent

Le Koï au couvent, une cuisine bistronomique dans un cadre insolite : un ancien couvent du XVe au cœur de la vielle ville de Toulon. Deux raisons pour aller partager un délicieux moment : un lieu méconnu de la vieille ville pleine de charme et un décor inattendu entre colonnades de bronze, vieilles pierres, un lieu où antiquité et modernité se répondent. Le poisson, comme emblème symbolique donnant le ton : générosité, partage et nourriture.

Une excellente adresse pour conjuguer les arts car à deux pas de l’Opéra.

Le KOÏ
31 Rue Larmodieu – 83000 Toulon
Ouvert du mardi au samedi, midi et soir
Tél : 04 94 09 44 45
Site web : www.lekoiaucouvent.com
Parking : Peiresc ou place d’Armes. Accès PMR