Auteur/autrice : Catherine TERRIER

Journalistes

Château Bellini

Des vignes à l’ombre d’un grand Chêne

Le Chateau Bellini à Brignoles.
Un rond-point, un dernier virage, et l’on pénètre dans une histoire. L’histoire d’un homme, l’histoire d’une famille. L’histoire de Tom Bove, seigneur en son royaume : le Chateau Bellini. De l’argile rouge entre ses doigts, un savoir-faire innovant, une détermination inébranlable, et voilà l’assemblage de ce propriétaire récoltant, amoureux passionné de la région varoise, qui accomplit des miracles : retourner des collines provençales pour transformer une terre à cailloux en un terroir d’exception et en tirer des vins remarquables.

Le portail à peine franchi, les vignes sont là, immédiatement de part et d’autre d’un chemin qui serpente jusqu’à la bastide. Celle-ci, entourée de ses bâtiments annexes, surgit, imposante, majestueuse. L’ocre doré des façades faites de pierres arrachées aux entrailles du domaine dès le Xème siècle, rayonne d’une lumière chaude…. Couleurs d’or aux nuances roses pour ces pierres, serties d’un paysage paisible fait de vignes et de forêts de chênes….

Un homme de passion
Nous pourrions parler évidemment, exclusivement, de vin comme l’ont déjà très bien fait, depuis longtemps, les plus fameux chroniqueurs œnologues. Laissons donc à ces spécialistes ce travail de spécialistes ! Car, au commencement, et bien avant le vin, il y a ce visionnaire, ce prophète, cet homme de passion, Tom Bove. Un business man avisé, américain d’origine italienne, qui n’a jamais hésité à prendre les risques que lui impose son tempérament audacieux, et dont le but est de transformer ses ambitions en réussites, ses rêves en réalités.

Toute une histoire
Arrivé des Etats-Unis, c’est en 1992 qu’il a un coup de foudre pour le vieux domaine varois, Château Miraval, il l’achète aussitôt avec le dessein d’en faire une maison familiale où il fera bon vivre, loin de l’agitation des grandes métropoles et de la fureur du monde.
Mais il est très vite ensorcelé par ce domaine, piqué du désir de créer son propre vin, et grisé par le plaisir du « wine business ». Quand il se lance dans l’aventure, il ignore que ce n’est là qu’un début ! Le succès appelle le succès. Et au fil des années, devenu un authentique « winemaker », c’est une dizaine de domaines que Tom Bove achète, réinvente, puis revend dès qu’ils sont lancés sur la voie de la réussite ! Le Miraval sera le 1er domaine à être revendu en 2007, à d’autres américains, le célèbre couple Angélina Jolie et Brad Pitt.

Le temps ne compte pas
Vingt-cinq ans se passent, et ces domaines vont ressusciter un à un entre les mains de Tom Bove. En vigneron entreprenant autant qu’imaginatif, il bouscule les habitudes et le fatalisme qui ont condamné de vieux vignobles à une lente agonie ou plutôt un endormissement. Il en sera ainsi des domaines de Saint-Jean de Villecroze, Lajoux, La Bergerie d’Aquino, Bomont de Cormeil, et La Mascaronne (agrandie d’une partie de la Bernarde).

Le Château Bellini avec ses 35ha de Coteaux Varois en Provence, va naître !
C’est en 2016 enfin que Tom Bove fait l’acquisition du Domaine de Fontlade, qu’il rattache au Domaine de Mira Luna, en sa possession depuis de longues années, et produisant un rosé de gastronomie, Le Mira Luna, assemblage de Syrah et de Mourvèdre.
Des ceps de vignes sont sélectionnés et plantés, avec le plus grand soin pour une reconversion en bio. Et de nouveaux cépages, tel le roll, le grenache blanc ou le sémillon, vont plonger leurs racines dans le rouge de ce sol d’argile et de calcaire. Sol indocile, encombré d’énormes roches qu’il faut extraire et concasser. Ces rochers ainsi fractionnés se transforment en pierres, les mêmes que celles utilisées dès le Xème siècle pour la construction de la bastide, puis aujourd’hui, en murets de restanques.

Un avenir prometteur
Le vignoble ainsi créé, le Château Bellini se prépare maintenant à devenir également un lieu de réception haut de gamme. Des cuisines où tout est conçu pour servir une gastronomie inspirée. Une salle-à-manger à la fois intimiste et spectaculaire. Des chambres où le confort est imaginé dans les moindres détails. Des terrasses installées à l’extérieur qui permettent de choisir le meilleur endroit, selon l’heure du jour et de la saison, pour s’y attabler.

Et enfin, une ravissante petite chapelle qui sera consacrée afin de pouvoir y célébrer mariages et baptêmes ! ….
L’homme qui a transformé ses rêves en réalité, Tom Bove, promet maintenant pour que son bonheur soit total, de transformer nos rêves en réalité ! Et il met tout en œuvre pour cela, en esthète, en épicurien, en altruiste…
Tel un grand chêne à l’heure de l’angélus, il domine son domaine, et étend sur son vignoble une ombre allongée bienfaisante. Sans doute écoute-t-il murmurer dans la ramure des chênes environnants, un chant biblique venu du fond des siècles, les bénédictions divines du bonheur terrestre, La nourriture et le travail :
«J’ai donc loué la joie, parce qu’il n’y a de bonheur pour l’homme sous le soleil qu’à manger et à boire et à se réjouir ; c’est là ce qui doit l’accompagner au milieu de son travail, pendant les jours de vie que Dieu lui donne sous le soleil.» Ecclésiaste 8 :15

Catherine Paranque

Château Bellini
1484 RD79,
Route de Cabasse
83170 Brignoles, France
 +33 4 98 14 84 89

GRAND PRIX DU LIVRE

Remise du prix 2023

Sixième édition du Grand Prix Littéraire de l’AFJET !
Paris sera toujours une fête !

La nuit était déjà tombée sur la butte Montmartre, quand dans un salon, au fond du restaurant « A la bonne franquette », commençaient à arriver les premiers invités.

Eliette Pascal, présidente du Grand Prix, était à pied d’œuvre depuis un moment afin de régler scrupuleusement les derniers détails, plus complice que jamais avec Magali Aimé, présidente de l‘Association Française des Journalistes et Ecrivains du Tourisme, venue lui prêter main forte, et c’est peu dire, pour cette remise de prix 2023 !

   
Les premiers invités

La soirée a très vite battu son plein avec une assistance brillante et enthousiaste, ravie de se retrouver pour les uns, ou de se rencontrer pour les autres, à l’occasion de la remise du Grand Prix Littéraire de l’AFJET.

C’est en présence du charismatique 1er ministre de la République de Montmartre, Pierre Passot, de Martine Robinot représentante de la Maison de la francophonie, de la déjà célèbre écrivaine et journaliste Nora Bussigny «Les Nouveaux Inquisiteurs» (éditions Albin Michel, 2023) et d’autres journalistes, auteurs, photographes ou amateurs de littérature que la présidente a déclaré la cérémonie ouverte. Le déroulement de cette soirée a été sans faille, parfaitement conduit du début jusqu’à la fin.

Les deux lauréates, Arianne Bois pour son ouvrage « Ce pays que l’on appelle vivre » lauréate  2023 de l’AFJET, et Laure Gasporotto coup de cœur 2023 de l’AFJET, auteure de « Si tu veux la paix, prépare le vin », ont pris tour à tour la parole, émues, mais aussi passionnées l’une que l’autre, pour nous parler de leur ouvrage, de leur travail, de leur cheminement respectif…


Laure Gasparotto, Eliette Pascal, Arianne Bois   Laure Gasparotto à gauche                                    Arianne Bois

 
Arianne Bois entourée de sa famille

Après de très chaleureux applaudissements, la séance de dédicace a débuté pendant que le buffet offrait ses largesses à ceux dont l’appétit avait été aiguisé par tant d’émotion ! Quant au vin du Château de l’Arnaude (Var), il n’avait pas attendu pour emplir nos verres, car c’est dès l’arrivée de chacun qu’il s’est offert à la dégustation. Sans doute faut-il y voir un lien de cause à effet (immédiat) avec l’esprit festif qui s’est emparé dès les premiers instants de cette joyeuse assistance !

   

Dani, reine de la nuit et de Montmartre
A l’occasion de ce Grand Prix, un hommage pictural était rendu à la chanteuse, mannequin et actrice Dani, bien connue des montmartrois.

On a pu ainsi admirer les gouaches joyeuses et colorées de l’artiste journaliste et auteur Didier Galibert, tout en buvant un verre et en dégustant les mets du copieux buffet pour ne pas faillir à la devise de la maison « Aimer, Manger, Boire et Chanter ».

Une belle soirée, un beau succès pour l’AFJET et une légitime reconnaissance pour Arianne Bois et Laure Gasporotto, deux auteures talentueuses.

En savoir plus :
« Ce pays qu’on appelle vivre » – Plon – Arianne Bois. Un roman d’amour et de résistance à travers l’histoire des Milles (Aix-en-provence).
« Si tu veux la paix prépare le vin » – Grasset – Laure Gasparotto. Eloge de la Bourgogne à travers l’histoire de son vignoble.

AFJET : Association Française des Journalistes et Ecrivains du Tourisme.
https://www.afjet.fr/ Une association fondée en 1936 par un petit groupe de chroniqueurs et écrivains de tourisme déterminés à valoriser la profession.
Au fil des années l’AFJET développe ses champs d’actions et entre à la FIJET.
FIJET : Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains de Tourisme. 32 associations nationales sur les cinq continents.

Restaurant « A la bonne franquette » Maison du 16ème siècle au cœur du vieux Montmartre, La Bonne Franquette fait vivre la tradition montmartroise de gaîté, de convivialité, d’accueil d’artistes, de vignerons comme d’amateurs de bon vin et de bonne chère, fidèle à sa devise « Aimer, Manger, Boire et Chanter »

Contact et réservation
+33 (0)1 42 52 02 42     paris@labonnefranquette.com

Angle 2 rue des Saules / 18 rue Saint Rustique
Montmartre – 75018 Paris

Journalistes

Saint-Cannat Domaine de Bargemone

Saint-Cannat
Domaine de Bargemone
Excellence- Partage- Ecologie.

C’est allègrement que je tremperai aujourd’hui, en ce 3 juin de l’an 2023, ma plume dans un verre de rosé, la cuvée « Les Secrets » de la Bargemone, un AOP coteaux d’Aix en Provence, n’auront plus de secret pour moi. 

Une inauguration festive
Ce 3 juin (jour de lune des fraises qui annonce l’été), nous assistons à l’inauguration du Domaine de La Commanderie de Bargemone. Il s’agit d’un véritable renouveau après plusieurs siècles d’histoire de vignes, et les premières pages d’une nouvelle saga vont s’écrire sur les terres de Bargemone, par la volonté de ses nouveaux propriétaires, la famille Einaudi.
3 ans de travaux d’une ampleur colossale et « la Bargemone Nouvelle » est née, prête à livrer à nos regards curieux et impatients le résultat de ce grand tremblement !

Plusieurs propriétaires depuis le XIIIe siècle
Commanderie Templière, édifiée au XIIIème siècle, à 15 km d’Aix, elle fut rachetée plus tard par le comte des Baux, pour passer ensuite aux mains de la famille Arbaud de Bargemon, puis du Thomassin Bargemon.                                                                    

Mais en 1880, le phylloxéra s’abat sur les vignobles provençaux et le vignoble aixois disparaît alors au 4/5ème.
C’est en 1968 que Jean-Pierre Rozan, maire de Saint-Cannat à cette époque, devient le nouveau propriétaire du domaine et c’est avec lui que le vignoble va reprendre racines à Bargemone. Il faudra néanmoins attendre 1974 pour réaliser les 1ères vendanges !
En 2019 André Einaudi fait l’acquisition de Bargemone, avec des projets de grande envergure, à réaliser selon une démarche de transition écologique incontournable, bien conscient des enjeux qui s’imposent à lui face à l’avenir, celui des prochaines générations, celles de ses enfants et de ses petits-enfants…

La Bargemone nouvelle est née
Aujourd’hui Bargemone ouvre ses portes, comme on ouvre ses bras, à tous ceux qui l’ont vu se transformer au fil des saisons, depuis 2020. Elle s’étend avec audace à l’extérieur le long de la N7, et s’est dotée plus discrètement à l’intérieur, avec l’acquisition d’un équipement de vinification de haute technologie tout en restant dans le respect de la tradition avec un chai à barriques.
L’investissement pour la revalorisation du domaine est à la hauteur des ambitions définies par André Einaudi dans un cahier des charges qu’il a confié à son fils Pierre qui devra le mener à bien.   

Qualité, écologie, élégance
Trois milles m2 de cave sont ainsi réalisés et le nouveau vignoble s’étend maintenant sur 120 hectares de vignes, Bargemone rejoignant le domaine voisin, Le Vergon, du même propriétaire.                                                                                                                                                

André Einaudi dévoile donc aujourd’hui ses projets, portés avec enthousiasme par toute une équipe engagée, dont les compétences et les talents ne sont plus à prouver. Les rénovations, la restructuration du vignoble, l’extension de ses chaix, de ses espaces réceptifs et de stockage, une revalorisation ambitieuse du domaine, doivent rapidement hisser les vins de la Commanderie de Bargemone à un niveau d’excellence jusque-là jamais atteint !
Si André Einaudi est connu pour être le Fondateur Président-Directeur Général de la société Ortec, il est aussi fils et petit-fils de vignerons varois. Il ne l’a jamais oublié, et c’est avec son fils Pierre qu’il décide de renouer avec ces liens si attachant que sont les vrilles de vigne !
Père et fils boivent à la même coupe ! Ils savent qu’ils n’obtiendront le meilleur de leurs vignes qu’en leur assurant des soins d’une grande rigueur, loin des traitements chimiques ou de synthèse, avec un emploi limité d’intrants et sans OGM, afin de préserver une biodiversité qu’ils veulent pérenne. La conversion du domaine en biologique, commencée en 2015, concerne maintenant la totalité du domaine depuis 2023. Cela lui vaut d’être récemment certifié HVE3, certification qui s’ajoute au label Agriculture Biologique, certifié par Qualisud accrédité par la COFRAC.

Du Bio, du vrai, du sûr ! Terre vivante, Bargemone retrouve, saison après saison, un écosystème qui exulte sur ses 282 hectares laissés à la flore et à la faune, promesse de vigueur et d’équilibre, condition vitale pour notre terre nourricière. Promesse aussi de bonheur en élégants flacons qui rempliront nos verres, à l’amour, à l’amitié, et à tous les moments heureux que nous aurons à partager joyeusement, à commencer bien entendu, par ce jour d’inauguration !
Levons nos verres pour adresser tous nos vœux d’avenir radieux à la Commanderie de Bargemone, à la famille Einaudi et à toute leur équipe.

Domaine La Bargemone
3100 Rte d’Aix RN7 – 13760 Saint-Cannat
Tél : 04 42 57 22 44
Communication : servane@comenprovence.fr

Catherine Paranque