Auteur/autrice : Magali AIMÉ

Journalistes

Le jeu de 52 cartes

Le saviez-vous ? On en apprend tous les jours !
Saviez-vous que le jeu de 52 cartes serait basé sur l’ancien calendrier lunaire égyptien ou selon certains sur le calendrier grégorien ?

Les cartes à jouer existent depuis le 1er siècle après J-C. C’est en Chine que l’on en trouve l’origine. Les cartes n’étaient alors pas un jeu pas plus qu’un divertissement, mais un moyen de prédiction. Il faudra attendre la fin du XIVe siècle pour voir apparaître les cartes chez nous via des marchands venus de Turquie. 

Rendons à César ce qui est …
C’est à la France, aux français, que l’on doit le jeu de carte sous sa forme actuelle, utilisée dans le monde entier. Tout a été calculé avec de bonnes raisons que l’on peut expliquer :

52 cartes                               52 semaines, une année.
12 figures                               12 mois de l’année
4 couleurs                               4 saisons
13 cartes par couleurs          13 semaines par saison
365 points                               365 jours par an

C’est aussi aux français que l’on doit les enseignes : trèfle, carreau, cœur, pique, qui avant étaient des feuilles, des épées, des bâtons, des cloches. Et aussi la reine qui est venue en remplacement du Cavalier, qui lui est toujours dans le jeu de tarot.

Et encore, rendons à… Napoléon l’uniformatisation des figurines en hommage à des souverains :
Roi de Carreau           :           Jules César
Roi de Trèfle               :           Alexandre le Grand
Roi de Pique               :           Le roi David
Roi de Cœur               :           Charlemagne             

Les cartes ? Prédiction et calendrier agricole
Le jeu de cartes aurait servi, outre la prédiction, de calendrier agricole. Il renseignait sur les semaines et les saisons.

Chaque nouvelle saison commençait par :
La semaine du roi, puis la semaine de la reine, puis du valet et ainsi de suite jusqu’à la semaine de l’AS. (1)
La semaine de l’AS marquait le changement de saison.
La nouvelle saison commençait avec une nouvelle couleur.

Journalistes

Casa Salat

Non ce n’est pas un hébergement insolite ! Simplement une maison d’architecte d’intérieur au décor contemporain, au confort traditionnel et une ultra connexion !

Petite maison au bord du Salat, rivière qui arrose la vallée du Couserans dans l’Ariège et… surtout, au pied d’un petit village dans lequel tout est rare, superbe car, tout ou presque est classé, culturel, historique et authentique. Même le 0 pollution !

Un hébergement entre rivière et jardin, entre nature et vie authentique, entre balades pédestres ou autre et surtout partir à la découvertes des artisans locaux au talents incroyables (couteliers, peintres en décor, tapissier, produits cosmétiques, photographes tous hyper talentueux)  Sans oublier le marché du samedi à Saint Girons, à ne rater sous aucun prétexte… et encore tant d’autres choses à dénicher. Osez quelques jours ou plus à Saint-Lizier, un village protégé par deux cathédrales, un cloître et une pharmacie «comme avant» magnifique.

Casa Salat : 8 Rue du Salat – 09190 Saint Lizier
Tél : 06 14 61 62 73
Site :  www.casasalt.fr
Mail :  contact@casasalat.fr

Crédit photos : Mathieu Ferrier

GRAND PRIX DU LIVRE

remise Prix du livre 2022

Grand Prix du livre AFJET 2022
Association Française des Journalistes et Écrivains du Tourisme

Cette année : 2 Prix
Le Grand Prix et Le Coup de Cœur du jury

Voilà, le quatrième prix littéraire a été remis ce 14 octobre à deux auteurs talentueux dont la reconnaissance n’est plus à faire.

Une soirée charmante, festive, chaleureuse et amicale. Nos amis montmartrois sont venus en nombre pour honorer nos lauréats ainsi que nos amis parisiens et quelques courageux venus de leurs villes et de leurs régions.

Nos partenaires aussi ont participé à la soirée par leurs cadeaux, tel le Fer à Cheval, par un objet inattendu et original qui fut apprécié par nos deux lauréats. Notre ami, vigneron en Provence, Jean-Jacques Bréban avec les vins de son domaine, « Château l’Arnaude » dont les trois couleurs furent fort appréciées par nous tous.

Quant à Pascal Bataillé, Président de la chaîne ADONIS, sa présence effective a été un grand plaisir et nous a donné l’occasion de le connaître et de découvrir sa personnalité.

Voilà, le prix 2022 est terminé, vive le prix 2023, notre Présidente va s’y atteler.

Merci à tous ceux qui étaient présents.  Merci à ceux qui vont suivre notre page Facebook et Instagram.


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Ils souhaitaient changer de vie, ils ont osé, ils…

Richard Wagner : tapissier ?
Beaucoup plus que cela ! Designer, réinventeur, détourneur de tissu et d’objet.

Rien à voir avec le talentueux musicien, juste ses nom et prénom. Richard n’est pas un tapissier ordinaire. Déjà il quitte son Alsace pour venir se « perdre » à Tourtouse ! Qui connaît Tourtouse ? Un ravissant petit village de 150 habitants, partie intégrante du parc naturel régional des Pyrénées ariègeoises. Il fallait oser élire domicile dans un lieu si reculé pour y travailler. Une question vient sur toutes les lèvres : mais qui va passer par là et voir le travail de Richard ?
Aussi surprenant que cela puisse paraître, tout le monde, enfin dans le milieu de la déco et de l’ameublement, tout le monde connaît le travail de Richard. Il restaure, tapisse, répare fauteuils chaises et autres sièges mais pas que……
Il crée, imagine des formes, des sièges insolites originaux , utilise des tissus recomposés, réinventés.

Assis Naturellement, Richard Wagner
Manaut – Tourtouse 09230
assisnaturellement@neuf.fr – 06 99 57 45 87 // 05 61 96 44 21 – Assisnaturellement.com

Mario Custodio : architecte d’intérieur ou décorateur d’ intérieur ?
Un parcours original pour Mario arrivé en Ariège à l’âge de 3 ans. Mario, un portugais aux talents multiples, Des études aux beaux-arts, il ressent le besoin de parler anglais « fluently » et le voilà parti à Londres dans un salon de coiffure. Retour à Saint-Lizier pour finalement « monter » à Paris. Après des années de folle vie parisienne, entre coiffure et show bizz Mario retourne aux sources et à ses premières amours, la déco, l’architecture, la création, l’imagination et… la sérénité de ce village et de cette région magnifique.
Un défi à lui-même car rien n’était gagné, ni préparé. Il maîtrise l’art de mélanger des tissus et objets totalement inattendus, il mixe les styles, les formes pour créer des espaces très personnalisés. Il écoute ses clients jusqu’à ce qu’il ressente et s’approprie leurs désirs, leurs souhaits afin de « coller » et de se projeter dans la réalisation à venir.
Quelques années après, le pari est gagné, Mario est devenu la référence en architecture d’intérieur… parce qu’il a su conjuguer talent, travail et persévérance et aussi attention, écoute et audace ! Pour Mario « la création se doit de servir la fonctionnalité, le confort, la discrétion et l’élégance ».

Mario Custodio
2 rue Colombier – 09190 Saint-Lizier – 06 14 61 62 73 – mariocustodio.com

Stéphanie Mottais : coutelière, oui, mais coutelière d’art
Jeune femme indépendante, que l’on pourrait dire « globetrotteuse ». Elle découvre les rites et l’apprentissage initiatique dans l’art Kanak, l’art chez les touaregs ou les japonnais. Les rencontres qu’elle fera seront décisives pour elle et son devenir. Une thèse d’anthropologie en poche, elle observe, découvre, apprend et après la rencontre avec la Confrérie des Couteliers, elle deviendra la première femme coutelière. Est-ce la nostalgie des paysages ariègeois ? Stéphanie va s’installer il y a quelques années à Erp. Là aussi une gageure car un village de 125 habitants, aucun commerce, à quelques kilomètres de Saint-Girons. Pour Stéphanie rien d’impossible car le couteau, pour elle et les passionnés, n’est pas qu’un instrument utile qui sert à trancher et couper. Non, le couteau est beaucoup plus que cela, il est le prolongement de soi, il remonte aux racines les plus profondes de l’humanité et toutes les possibilité sont offerte au coutelier. Stéphanie joue avec les matières, les formes tout en s’appliquant avec méthode et patience à donner le tranchant à la lame qu’elle dit être « rebelle ».

Stéphanie Mottais, Coutelière d’art
Hameau de Laste – 09200 ERP, France – stephanie.mottais@orange.fr

Muriel Andrin : des trompes l’œil qui ne trompent personne
Certes on peut dire de Muriel qu’elle est peintre, bien sûr elle peint, restaure des tableaux, des chapelles, des sites, des lieux, elle imite et reproduit des matières, mais le plus étonnant, enfin ce qui nous a le plus étonnés: ses trompes l’œil. Des portes ouvertes, des routes, des cieux incroyables, des animaux sauvages dans votre salon…
Muriel n’est pas revenue en Ariège, elle y est chez elle avec boutique sous les arcades de Saint-Girons à deux pas de la superbe et authentique bouquinerie.
Elle expose à Paris et a réalisé la fresque animalière de la clinique vétérinaire de Saint-Girons.

Muriel Andrin
17 rue Gambetta  – 09200 Saint Girons – 06 86 72 56 68 – andrindury@orange.fr

Mathieu Ferrier : de la photo d’art à la cosmétologie au naturel
De la folle vie parisienne à la calme et discrète vie ariègeoise ! Mathieu est très loin de sa vie d’avant l’Ariège. Photographe d’art, musicien, il quitte la vie parisienne pour venir se nicher au cœur de la campagne ariègeoise. Inspiré par les Pyrénées il va créer une ligne de cosmétique « les Inspyrées ». Des mondanités parisiennes il passe à l’amour de la nature, de la vie au naturel des produits de beauté les plus proches possible de la nature, les plus simples ( on sait combien la simplicité est complexe !) pour une utilisation quotidienne avec un rituel minimaliste et pourtant maxi efficace.
Dans son petit laboratoire tout est fait à la main, le savon merveilleux est coupé à la main, peu de matériel mais l’essentiel. Mathieu est en collaboration et association étroite avec un docteur en Pharmacie. Un duo gagnant qui avance et travaille en harmonie dans une Ariège paisible, calme et propice à la création.

Les Inspyrées, Mathieu Ferrier
Bel Horizon – 09190 Saint Lizier  – contact@lesinspyrees.com – 09 54 40 82 76 – https://www.lesinspyrées.com

Michel Mangin : un architecte paysagiste minutieux et talentueux
Si l’on écoute Michel, « les montagnes de l’Ariège, les forêts, les collines, les ruisseaux et les rochers, témoins de mon enfance, ont éduqué mon regard au paysage ». Pis que tout, lorsque Michel crée un jardin un parc ou autre il en connaît avant la fin du chantier le nombre de pierres, de cailloux qui auront été nécessaires ! Il aime les éléments naturel, le bois, la pierre, les cailloux du Sarlat, les odeurs et les végétaux. Au milieu d’un parc magnifique il cultive et veille sur sa pépinière, car il est aussi pépiniériste, même lorsqu’il crée de toute pièce le parc d’un château avec des plans complexe pour que la circulation et la vie dans ce parc soient finalement très facile et très aisée. Un arrêt chez les Mangin c’est plonger au cœur de leur pépinière, de leurs projets et de partager avec eux les sirops et confitures de son épouse, un vrai régal. Bientôt il feront des gaufres dans leur salle de réception accueillante. Pour Michel réussir un jardin tient en 3 étapes : Un concept de Qualité, Une réalisation et un travail Soignés, Un Suivi cultural pour accompagner les plantations, 3 étapes, 3 mots : Qualité, Soin, Suivi. Tout simple non ?

Les Charmes d’Aunac Michel et Claudine Mangin
Audinac les Bains – 09200 Montjoie – 06 33 18 06 12 – contact@lescharmesdaunac.com – http://www.lescharmesdaunac.com

Paul de Latour et Olivia Bertrand : d’un éleveur et d’une tisserande, la création d’une marque terroir et poétique
Entre plaines et montagnes des Pyrénées,
« Laines Paysannes » est d’abord né d’une rencontre. Celle de Paul, éleveur de brebis, avec Olivia, tisserande et lainière. Leur envie commune : valoriser les laines locales qui à leurs yeux, sont de précieuses ressources agricoles et artisanales. Une aventure de matières, de femmes, d’hommes, de moutons, de savoir-faire. Une synergie entre éleveurs, tondeurs, filateurs, tricoteurs, tisserands, artisans lainiers et tanneurs pour structurer une petite filière laine locale, et vivre d’une activité qui fait sens. De la matière première (laine de brebis), jusqu’au tissage des vêtements, la marque maîtrise toute la chaîne de fabrication des vêtements qu’elle produit. « Laines Paysannes » : Une ressource naturelle et durable. Une démarche traçable et locale. Une valorisation des savoir-faire. Une agriculture paysanne et diversifiée. Un prix juste et transparent.

Laines Paysannes
Jalousie, 09700 SAVERDUN  – 07.55.67.89.19 – www.laines-paysannes.fr

Magali Aimé

balades en france

SAINT-LIZIER Joyau du Couserans Culture, Art, Charme, Histoire

Un grand bonheur, ce village.
Ici la Culture, l’Art et la Nature sont de véritables joyaux à mettre en avant. Ils sont les piliers de la construction de ce village, les pépites de son terroir.

Saint-Lizier est un village de caractère qui a vu passer des êtres de caractère, un village chargé d’histoire et de constructions patrimoniales, d’ailleurs les principaux monuments de Saint-Lizier sont classés dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco au titre aussi du chemin de Saint Jacques de Compostelle. A Saint-Lizier la culture se célèbre tout au long des 4 saisons. Un point d’orgue cette année en juillet avec l’émission des Racines et des Ailes. Cette cité puise son origine il y a plus de 2000 ans. Elle a traversé les siècles et les 3 périodes successives ont fait de ce village ce qu’il est aujourd’hui : un village de caractère, d’art et de culture.

En effet, au fil de balades dans le dédale de ses ruelles, du marché hebdomadaire sur la place, l’Hôtel Dieu… tout rappelle l’Histoire de Saint-Lizier. Deux Cathédrales, des remparts restaurés, une pharmacie qui a gardé tout son charme et son authenticité et où que l’on regarde une vue magnifique. Une résidence hôtelière de 56 duplex va voir le jour, permettra une offre touristique et aussi un accueil pour les séminaires, congrès et autres réunions dans une région où la douceur de vivre assure un véritablement dépaysement.

Le concert des ténèbres, le 19 juillet, Festival qui rassemble 7 cathédrales emblématiques de l’Occitanie, une date à ne pas oublier, le festival des sorcières, entre autre festivités, Saint Lizier se décline à tous les temps, à tous les modes, à toutes les modes. Les fans de randos seront comblés par les 1600KMs de chemins, routes à découvrir. Le programme des festivités et des événements de la saison estivale, se trouvent sur le site de la ville.
09190 Saint Lizier – https://www.saint-lizier.com

Plaisirs des sens
Le Carré de l’Ange
On grimpe la colline qui conduit au Palais des Évêques et la récompense est là. Une vue incroyable sur toute la vallée et cette terrasse magnifique où l’on s’installe pour déguster un vin du cru. Autres surprises et découvertes, toute la déco a puisé parmi les talentueux créateurs Ariégeois. Tout est fabriqué ici, dans la région, «le plumier de table», les luminaires tout en nuage, le couteau ariègeois dont le manche est façonné dans une corne bovine et bien évidemment … «la Georgette» un couvert à pièce unique qui peut tenir lieu de fourchette, cuiller, couteau, enfin couteau juste pour les poissons car les viandes… La Georgette ne nous a pas vraiment convaincus même si l’idée est excellente .
A propos au Carré de l’Ange, évidemment on y déjeune et on y dîne aussi ! Une cuisine gastronomique, élégante et colorée. Paul Fontvieille maîtrise parfaitement les produits locaux, son inspiration est pyrénéenne. Les assiettes offrent un triple plaisir : la vue, les odeurs, et les saveurs. Végétariens et gastronomes en culotte courte y trouveront tous leur bonheur.
Le Carré de l’Ange. Palais des évêques
09190 Saint Lizier. + 33 561 656 565 – resa@carredelange.com
+ 33 561 656 565 – www.lecarredelange.com

Le 11 place de l’église
Une balade dans les ruelles du village, l’incontournable visite de la cathédrale, du cloître et avec un peu de chance de la pharmacie « dans son jus » de ce qu’était l’Hôtel Dieu. Le cœur du village, réserve de jolies surprises à chaque moment : des maisons à colombages qui « enjambent » les venelles, des façades fleuries. Rien d’étonnant, Saint-Lizier a concouru pour les plus beaux villages de France. Un petit arrêt bien mérité au 11 place de l’église. Un café pour souffler, une tartine pour se restaurer, ou un Parfait pour la gourmandise, les glaces viennent de chez Philippe Faure, là, jamais de mauvaise surprise, seulement du plaisir.

Le 11 Place de l’église
Rue de l’église, 09190 Saint Lizier
http://11-place-de-l-eglise.poi.place/ – +33 561 647 426

Magali Aimé

balades en france

Les raisons de se laisser tenter par l’Ariège

Il n’y a pas que l’Histoire en Ariège mais beaucoup d’histoires et de légendes.

L’Ariège, un département qui se mérite, oui, le TGV ne le traverse pas, les grands axes routiers non plus, alors comment et pourquoi céder à la tentation de l’Ariège ?
Tout simplement pour la sérénité, le calme, la verdure, la campagne, la montagne et bien évidemment l’histoire, le Patrimoine, les balades, les sports, les randonnées, sans oublier la convivialité des ariègeois, et enfin : les histoires et légendes.

Vers la liberté
Un département qui fut à la fois occupé et résistant pendant la guerre 1939/1944. L’Ariège fut « la route de la Liberté » via l’Espagne pour fuir l’oppresseur.
Cette route de la Liberté a vu passer des français, des juifs, des aviateurs anglais et américains, chacun voulant retrouver son chemin soit pour rejoindre son pays, soit pour fuir l’ennemi.

Un passé riche en métiers d’autrefois
Chacun aime s’en souvenir.
Les colporteurs du Haut Couserans eurent au XIXe une activité importante jusqu’au début du XXe. Il fallait que les habitants puissent se nourrir. Peu de terre, une misère due à une surpopulation jusqu’à la disette provoquée par la maladie de la pomme de terre en 1846. Les parcelles étaient peu étendues et très morcelées.
Les colporteurs allaient souvent bien au-delà du département pour y travailler, ramener des denrées nécessaires, ils aidaient à l’élevage et au fermage. Certains colporteurs ont acquis des terres hors du département mais pour la plupart, revenir en Ariège leur tenait à cœur.
Une belle légende qui perdure, celle des sabots de Bethmale (« Autrefois en Ariège » sur le site : https://www.ariege.com ). Les Maures envahirent le Midi de la France et surtout les Pyrénées au IXème siècle. Ils occupèrent la vallée de Bethmale sous la conduite de leur chef «Boabdil». Le fils du chef s’éprit de la plus jolie fille du val. Elle s’appelait «Esclarlys», ce qui signifie «teint de lys sur fond de lumière». Esclarlys était déjà fiancée au pâtre chasseur d’isards «Darnert».
Ce dernier s’était retranché dans la montagne avec ses compagnons pour organiser une vengeance. Darnert déracina deux noyers dont la base formait un angle droit avec les racines. A l’aide d’une hache et d’un couteau, il tailla et creusa une paire de sabots (esclops) ayant la forme d’un croissant de lune avec une longue pointe effilée comme un dard. Puis un jour, les pâtres, Darnert à leur tête, firent retentir les «hillets» et livrèrent un rude combat d’où ils sortirent vainqueurs. Puis ils défilèrent dans le village. Darnert, chaussant ses sabots à longues pointes, avait accroché le cœur de la bethmalaise infidèle à gauche et celui du Maure à droite.
Depuis ce temps-là, le soir de Noël, le fiancé offre à sa fiancée une paire de sabots à longues pointes, habillés de cuir et richement décorés de pointes dorées dessinant un cœur (sur le dessus du sabot). Il offre aussi une quenouille rouge et un fuseau, le tout fabriqué avec tout son amour, plus la pointe des sabots est longue, plus l’amour est ardent. En retour, la fiancée lui offre un tricot en laine brodé de velours et une bourse empanachée de rubans, de paillettes ou de jais.

Les Orris, cabanes-abris pour les berger-paysans pendant la transhumance, les montreurs d’ours… de nombreuses légendes traversent le temps et permettre au passé de continuer à vivre.

Et cette petite trappe au pied et à côté de l’entrée de ce qu’était l’Hôtel Dieu à l’époque. Un hôpital où les religieuses prodiguaient les soins et ce que l’on appellerait aujourd’hui, le « Care ». Alors cette petite trappe ? C’est là qu’étaient déposés les enfants dont la mère ou la famille n’auraient pu s’occuper car beaucoup trop miséreuses. Ces nourrissons étaient récupérés par les religieuses, ils devenaient alors « un don de Dieu » et portaient le prénom du saint du jour.

Des légendes encore et encore…

La Maison Souquet, un condensé de tous ces souvenirs,de toute l’histoire de ce département, se trouve dans la maison Souquet, léguée à la commune de Soueix-Rogalle que l’on pourrait appeler la maison des souvenirs. Un espace dédié à l’Histoire du lieu et des colporteurs et aussi un espace boutique, qui propose toute forme d’approvisionnement, à la façon des colporteurs.
en période d’ouverture : 05 61 01 74 87, sinon : Mairie de Soueix : 05 61 66 85 85

A ne rater sous aucun prétexte :
« le Festival des Sorcières » au moment où on fête Halloween , en Ariège on fête les sorcières et c’est très drôle, très pittoresque et aussi plein de légende, d’histoire, de superstitions affichées…… une véritable festival en hommage aux sorcières qui n’étaient pas toutes maléfiques !!! http://www.journees-sorcieres.fr
Et un commerce se consacre aux sorcières à Mirepoix : Le ballet de la Sorcière et ouvre grand les portes de mondes fantastiques. Elfes, lutins, korrigans, dragons, trolls, gargouilles et ……… fées tout y est pour réveiller l’enfant qui dort au fond de chaque adulte. Un monde enchanteur.
Le Ballet de la Sorcière, 32 Place du Maréchal Leclerc 09500 Mirepoix www.tourisme-mirepoix.com

Magali Aimé