Catégorie : Journalistes

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Le Koï au Couvent

Le Koï au couvent, une cuisine bistronomique dans un cadre insolite : un ancien couvent du XVe au cœur de la vielle ville de Toulon. Deux raisons pour aller partager un délicieux moment : un lieu méconnu de la vieille ville pleine de charme et un décor inattendu entre colonnades de bronze, vieilles pierres, un lieu où antiquité et modernité se répondent. Le poisson, comme emblème symbolique donnant le ton : générosité, partage et nourriture.

Une excellente adresse pour conjuguer les arts car à deux pas de l’Opéra.

Le KOÏ
31 Rue Larmodieu – 83000 Toulon
Ouvert du mardi au samedi, midi et soir
Tél : 04 94 09 44 45
Site web : www.lekoiaucouvent.com
Parking : Peiresc ou place d’Armes. Accès PMR

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Restaurant Elmer

Simon Horwitz, un jeune chef qui a déjà fait ses preuves au travers d’un parcours très diversifié. L’Asie, l’Amérique du sud, Pierre Gagnaire ou l’Oustaou de Baumanière, Simon a vécu des expériences incroyables qui lui ont donné le goût de «combinaisons et de conjugaisons» de produits nobles, de styles et de saveurs. Une priorité : les produits locaux, les circuits courts, les cuissons simples et naturelles. Simon Horwitz aime créer, innover et surtout aller toujours plus loin et faire toujours mieux.  En cette année nouvelle, «le comptoir» va proposer une expérience gustative unique en 6 étapes. Et déjà «La Table du chef» table d’hôtes privatisée pour 16 personnes, juste face à la cave à vin. Des expériences à explorer.

Simon a créé un lieu à plusieurs espaces dédiés, selon l’envie. La salle est  aérée avec de beaux volumes, la cuisine ouverte et la rôtissoire donnent le ton : ici on partage tout. Simon réhabilite le panais, le topinambour ou le hareng qu’il «gastronomise» avec bonheur pour les papilles. Ses jus… acidulés ? Une véritable signature.

Pourquoi le nom Elmer ? Un prénom adopté aux USA au XIXe qui vient de deux racines de vieil anglais : Aethel qui signifie Noble et Maer qui signifie Fameux. Bien choisit ce nom pour un restaurant qui propose des produits Nobles et les transforme en mets Fameux. Qui dit mieux ?

Elmer
30 rue de Nazareth – 75003 Paris
+33 1 43 56 22 95
https://elmer-restaurant.fr

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Le jeu de 52 cartes

Le saviez-vous ? On en apprend tous les jours !
Saviez-vous que le jeu de 52 cartes serait basé sur l’ancien calendrier lunaire égyptien ou selon certains sur le calendrier grégorien ?

Les cartes à jouer existent depuis le 1er siècle après J-C. C’est en Chine que l’on en trouve l’origine. Les cartes n’étaient alors pas un jeu pas plus qu’un divertissement, mais un moyen de prédiction. Il faudra attendre la fin du XIVe siècle pour voir apparaître les cartes chez nous via des marchands venus de Turquie. 

Rendons à César ce qui est …
C’est à la France, aux français, que l’on doit le jeu de carte sous sa forme actuelle, utilisée dans le monde entier. Tout a été calculé avec de bonnes raisons que l’on peut expliquer :

52 cartes                               52 semaines, une année.
12 figures                               12 mois de l’année
4 couleurs                               4 saisons
13 cartes par couleurs          13 semaines par saison
365 points                               365 jours par an

C’est aussi aux français que l’on doit les enseignes : trèfle, carreau, cœur, pique, qui avant étaient des feuilles, des épées, des bâtons, des cloches. Et aussi la reine qui est venue en remplacement du Cavalier, qui lui est toujours dans le jeu de tarot.

Et encore, rendons à… Napoléon l’uniformatisation des figurines en hommage à des souverains :
Roi de Carreau           :           Jules César
Roi de Trèfle               :           Alexandre le Grand
Roi de Pique               :           Le roi David
Roi de Cœur               :           Charlemagne             

Les cartes ? Prédiction et calendrier agricole
Le jeu de cartes aurait servi, outre la prédiction, de calendrier agricole. Il renseignait sur les semaines et les saisons.

Chaque nouvelle saison commençait par :
La semaine du roi, puis la semaine de la reine, puis du valet et ainsi de suite jusqu’à la semaine de l’AS. (1)
La semaine de l’AS marquait le changement de saison.
La nouvelle saison commençait avec une nouvelle couleur.

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Casa Salat

Non ce n’est pas un hébergement insolite ! Simplement une maison d’architecte d’intérieur au décor contemporain, au confort traditionnel et une ultra connexion !

Petite maison au bord du Salat, rivière qui arrose la vallée du Couserans dans l’Ariège et… surtout, au pied d’un petit village dans lequel tout est rare, superbe car, tout ou presque est classé, culturel, historique et authentique. Même le 0 pollution !

Un hébergement entre rivière et jardin, entre nature et vie authentique, entre balades pédestres ou autre et surtout partir à la découvertes des artisans locaux au talents incroyables (couteliers, peintres en décor, tapissier, produits cosmétiques, photographes tous hyper talentueux)  Sans oublier le marché du samedi à Saint Girons, à ne rater sous aucun prétexte… et encore tant d’autres choses à dénicher. Osez quelques jours ou plus à Saint-Lizier, un village protégé par deux cathédrales, un cloître et une pharmacie «comme avant» magnifique.

Casa Salat : 8 Rue du Salat – 09190 Saint Lizier
Tél : 06 14 61 62 73
Site :  www.casasalt.fr
Mail :  contact@casasalat.fr

Crédit photos : Mathieu Ferrier

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AGNETZ : L’Epiphanie inspire les boulangers

LE BLASON DE LA COMMUNE EN PUZZLE DANS LES FÈVES !

Communiqué de presse
Avis aux fabophiles ! Alors que 95 % des fèves sont fabriquées en grande série en Asie, la Maison Robert a fait appel au savoir-faire français pour réaliser une série locale en tirage limité.
Jean-Luc Robert dévoile aujourd’hui sa série de 9 fèves uniques et exclusives. Aux commandes de la boulangerie depuis 2010, il explique : Nous sommes impliqués dans la vie locale depuis toujours !
On a donc souhaité faire un clin d’œil à notre histoire communale en immortalisant sur porcelaine notre blason.
En effet, on est en général tous fiers de là où l’on habite !

UNE COLLECTION CIRCUIT COURT ET LOCALE ORIGINE FRANCE
Les Agnessois sont de plus en plus attentifs au circuit court ! Conçues par l’entreprise Panessiel, les fèves sont en porcelaine. Elles sont décorées une à une à la main en France, dans un atelier qui apprend aux personnes loin de l’emploi à trouver leur place dans la vie professionnelle. « À l’image du savoir-faire artisanal, nos galettes sont uniques, alors nos fèves aussi ! » aime souligner Jean-Luc.

LA BOULANGERIE “MAISON ROBERT”
36 RUE DE L’ABBAYE
60600 AGNETZ
Tél : 03 44 50 72 81

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Le Paris des maisons closes

 

Un Paris secret mais très recherché a symbolisé la capitale des plaisirs et du luxe. Des décors sans pareil, le champagne qui coule à flots, des billets de banque qui circulent et des «filles» jeunes et sensuelles, voilà ce qui caractérisait les maisons closes, en langage plus familier, les bordels. Petite visite et bref itinéraire…

Les grandes figures aristocrates ou bourgeoises se pressaient dans Paris pour toquer à la porte de certains établissements où ils seraient reçus comme des rois, tel le «vrai» roi des Belges, Léopold II, réputé pour ses habitudes libertines.
Les maisons closes associées à la Belle Époque, ne sont pas nées à cette période mais dès le XVe siècle : le sexe, nous le savons, n’a pas d’âge…
Dans les bordels, la vie se faisait légère et caressante en apparence. L’Église fermait les yeux à condition que ces maisons s’ouvrent à 200 mètres maximum d’une église justement où les époux infidèles étaient priés de venir se confesser pour effacer leurs péchés charnels.
Les désirs divers étaient pris en compte d’où une variété de décors pour des envies à «la carte». Chambres russes, hindoues, japonaises, mauresques et j’en passe. Le prince de Galles Édouard VII possédait au Chabanais, une baignoire à champagne en cuivre et un surprenant fauteuil d’amour à trois places. Il est vrai qu’on avait coutume dans ces murs de vivre «serré». En réalité, Paris foisonnait de lieux sulfureux en voici quelques-uns.

Le One Two Two (122, rue de Provence Paris 9). Ce bordel était installé dans un hôtel particulier du prince Murat. Sa chambre en forme de wagon lit avec bruitages et faux contrôleur alimenta le buzz du monde entier.

Le Sphinx (31, boulevard Quinet Paris 14) avec son bar signature des Arts Déco fut le premier établissement à accueillir les couples. La tenancière avait une devise bien à elle mais qui résume celle de tous les autres bordels : « Tout voir, tout entendre et ne rien dire » …

Chez Christiane (9, rue de Navarin Paris 9), reconnaissable par sa façade néogothique qui informait tout de suite sur le genre des gâteries de la maison : sadomasochisme à tous les étages et même jusqu’au gibet !

Le Chabanais (12, rue Chabanais Paris 2) compta parmi les plus luxueux des lupanars. Le 6 mai 1889, il connut vraiment son heure de gloire quand pour l’inauguration de l’Exposition universelle, les ministres et ambassadeurs du monde entier y furent invités. La rumeur raconte que sur l’agenda de chaque invité du genre, il était noté « Visite du président du Sénat » … 

Aux Belles Poules dont je reparlerai dans l’encadré ci-dessous car nous pouvons y admirer encore quelques décors.
Avant la seconde guerre mondiale, des figures connues avaient coutume d’y aller boire une coupe tel Jean Gabin, Edith Piaf et les autres. Puis le conflit éclaté, certains tenanciers des maisons closes ont flirté et même plus avec les occupants. Cette fois, ce sont eux qui après la guerre devront payer l’addition. L’arrivée de la loi de Marthe Richard ne fut donc pas la surprise qu’on imagine aujourd’hui. Marthe Richard était une ancienne prostituée transformée en gardienne de la morale et qui suivit l’interdiction bien avant nous de ces bordels en Angleterre. Surtout, elle connaissait la crudité des coulisses. Des filles souvent battues violemment, un harcèlement des contrôles policiers, une syphilis galopante qui les empêchait pour beaucoup de fêter leurs 30 ans, une chaîne de crédits (elles devaient notamment régler leurs tenues, leurs produits d’hygiène, etc.) telle qu’elles ne réussissaient pas, la plupart du temps, à sortir de leur geôle même inondée de parfums et de champagne. Marthe Richard réussit donc en 1946 à interdire les maisons closes. Les 7000 filles employées rejoignent pour la plupart les 6000 autres clandestines appelées les insoumises. Jusqu’à aujourd’hui, les bordels n’ont plus d’existence légale.

Le problème de la prostitution n’est cependant toujours pas réglé, en revanche, le sort des décors (même ceux peints par Toulouse Lautrec) et du mobilier emblématique l’a été à la vitesse grand V par une solution radicale nommée destruction. Certains purent être vendus aux enchères et parfois on retrouve quelques éléments dans des maisons somptueuses ou hôtels particuliers ou souvent derrières des tapisseries, des lambris ou des coffrages dont on les avait recouverts. L’art dont on ne prend pas conscience, c’est là le péché aussi… 

Aux Belles Poules
C’est au 32, rue Blondel dans le 2ème que Caroline Sénot installe ses bureaux. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir sous les murs un joyau architectural et artistique. Classé désormais au Patrimoine historique, il nous faut noter que c’est l’unique décor existant encore de cette période.
Construit en 1870, cet établissement qui s’adressait plutôt aux bourgeois connut ses grandes années vers 1920. En 2017, Caroline Sénot décide de redonner vie à cette adresse après l’avoir rénovée. Elle ouvre ses portes pour des spectacles, des décors de films mais aussi pour des conférences et des événements festifs.
Allez-y le temps de l’écouter mener sa conférence ou de vous plonger dans cette atmosphère «dévoilée» par Georges Brassens dans sa chanson le pornographe «S’il vous plaît de chanter les fleurs qu’elles poussent au moins rue Blondel dans un bordel…»