Catégorie : La Lettre de l’Afjet

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La Maison Kammerzell

La Maison Kammerzell

A la fois monument historique, exemple superbe de l’architecture à colombage du XVIe siècle, juste à côté de la magnifique cathédrale, la Maison Kammerzell est « La » référence. Un des plus anciens édifices de la ville. Et aussi et surtout une des meilleures adresses pour y déguster la choucroute dans un environnement authentique. La choucroute, oui, mais… de poisson ! Spécialité créée par Guy-Pierre Bauman qui fut le propriétaire de cette prestigieuse maison, installée au pied de la cathédrale à Strasbourg de 1987 à 2009. Il est connu pour être l’inventeur de la choucroute aux trois poissons en 1972. Il l’avait créée pour « alléger » la recette initiale à base de charcuterie. Choucroute aux trois poissons : flétan, saumon et haddock à goûter pour son originalité et ses saveurs inattendues quand on parle de choucroute. Pour les inconditionnels, la choucroute traditionnelle reste le fleuron de la maison. N’oubliez pas de réserver, les places sont très convoitées.

 Maison Kammerzell
16 place de la cathédrale
67000 Strasbourg
info@maison-kammerzell.com
+33 388 324 214

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La Maison Christian

La Maison Christian depuis 1962

Un arrêt sur vitrine ! Interpellées par un superbe coffret baptisé : « Carnet de voyage », nous entrons dans ce salon de thé chic, feutré et cosy.  Odeur de cacao, de douceur, de caramel. Un vrai délice tentateur. Nous avons même gouté à l’infusion de cacao ! Christian a su garder les bases d’une pâtisserie traditionnelle transmises par son grand-père. D’expériences en apprentissage, le talent ne demandait qu’à éclore. Il joue sur plusieurs tonalités, goûts, couleurs… Sucré, salé, glacé, épicé, aromatisé, texture sont le terrain de jeu d’une créativité jamais tarie. A voir son « carnet de voyage » qui transporte le dégustateur de pays en pays, de fèves et fèves, de douceur en légère amertume… un voyage gustatif exceptionnel. Un mariage osé qui conjugue tradition et modernité tout en perpétuant un savoir-faire incontesté incontestable. Toutes ces douces folies sont à déguster sur place ou à emporter pour les découvrir tranquillement dans son salon.

Christian
12, rue de l’Outre. & 10 rue Mercière
Strasbourg
+33 388 320 441
www.christian.fr

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ND de la Garde

Le musée de Notre-Dame de la Garde a réouvert en décembre 2022 à l’occasion d’une exposition sur Noël en Provence, qui retrace les 800 ans d’histoire de la Bonne Mère, sur un espace de 350 m². Outre les très belles collections d’ex-voto et d’objet du culte que l’on peut admirer, on y comprend le formidable attachement des Marseillais pour leur « Bonne Mère ». Plusieurs thématiques réparties en séquences successives, nous
emmènent dans un cheminement de pèlerinage et d’élévation à l’image de nos anciens.

Qu’est ce qu’on y trouve ?
Le musée a été inauguré en 2013. Son parcours propose la découverte du pèlerinage à Notre-Dame de la Garde au fil des siècles, puis les origines du
sanctuaire, et enfin sa reconstruction au milieu du XIXe siècle. Tout cela est illustré de documents anciens (y compris audiovisuels), d’ex-votos et d’oeuvres
majeures offertes à la basilique par de grandes familles, notamment une Annonciation en faïence de l’atelier florentin des Della Robbia (début du XVIe
siècle), un buste de la Mater Dolorosa de Jean-Baptiste Carpeaux (le plus grand sculpteur français du Second Empire), le modèle de la Vierge à l’Enfant de Cortot
pour la statue d’argent du Maître-Autel…
Par ailleurs, le musée accueillera désormais 2 expositions thématiques par an, l’une durant les mois d’été, l’autre autour des fêtes de fin d’année. Actuellement,
l’exposition « Noël en Provence » (en partenariat avec le Musée de Château-Gombert) est prolongée jusqu’au printemps prochain et l’expo de l’été prochain
portera sur le Saint-Suaire de Turin, complétée par des oeuvres sur le thème de la Passion du Christ et de la Mater Dolorosa. »

Télécharger le fichier Musée ND de la Garde

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New en Provence

Picasso en Provence.

ARLES-CAMARGUE
« Comment supposez-vous que je puisse peindre sans joie ? ».

Sa passion d’Andalou pour la corrida et la présence obsédante de Vincent Van Gogh conduisent souvent l’artiste à Arles, en Camargue et dans les Alpilles.

Musée Reattu : Collection de 57 dessins donnés par Picasso, deux ans avant sa mort.
www.museereattu.arles.fr/pablo-picasso.html

 

LES BAUX-DE-PROVENCE – ALPILLES
 « Mais arriver à dire. Voilà ce que je veux. ». En 1959, à la demande de son ami Jean Cocteau, Picasso interprète le rôle du peintre du Testament d’Orphée dans les carrières géantes taillées dans les roches des Alpilles. Elles accueillent les premiers spectacles immersifs.

Carrières de Lumière, Baux-de-Provence
De Vermeer à Van Gogh : les Maîtres hollandais, Mondrian, l’architecte des couleurs [24 janvier 2023 – Janvier 2024]
Toute une année pour programmer un détour via les carrières de Lumière.
www.carrieres-lumieres.com

AVIGNON
« Je ne cherche pas, je trouve ». Picasso passe l’été 1914 à Avignon près de ses amis Braque et Derain.

Au musée Angladon, la collection Jacques Doucet abrite entre autres son Arlequin.

Musée Angladon, Collection permanente [1er février – 31 décembre 2023]
angladon.com

 

Et à ne rater sous aucun prétexte : Les Rencontres de la Photographie d’Arles.
« Must-see » incontournable au monde de la photo, nombreuses expositions, des événements, notamment dans la nouvelle Fondation Luma-Arles signée par l’architecte Franck Gehry. [3 juillet – 24 septembre 2023]

www.rencontres-arles.com

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Les eaux aixoises

AIX-EN-PROVENCE, la bien nommée en lumières
Des sources chaudes d’Aquae Sextiae…

Si Aix-en-Provence est réputée pour cette luminosité qui a si fortement inspiré Cézanne, la ville l’est aussi pour la qualité de ses eaux et l’abondance de ses fontaines. Ainsi, l’antique Aquae Sextiae, littéralement « les eaux de Sextius », tire à la fois son nom des nombreuses sources chaudes et froides de son sous-sol, et également du patronyme du général romain qui la bâtit en 122 avant J.C.
La ville s’est développée autour de ce trésor qu’est l’eau, puisant tout d’abord dans ses nombreuses sources. Avec le temps et le développement des activités agricoles et artisanales, elle s’est vue contrainte d’acheminer jusqu’à son centre les eaux environnantes, depuis la Sainte-Victoire et le cours de la rivière l’Arc. Il a donc fallu pour cela dresser des aqueducs et creuser des canaux.
Des structures encore visibles, sur la commune voisine du Tholonet, au pied de la Sainte-Victoire, avec les ruines d’un aqueduc romain qui, sur une vingtaine de kilomètres, acheminait les eaux du Blayon jusqu’à Aix.
À Meyrargues également, au nord de l’agglomération, c’est l’aqueduc de la Traconnade, par lequel s’écoulaient les eaux en provenance de Jouques, qui dresse encore fièrement quelques-unes de ses arches.

A partir du milieu du XIXe siècle, ces infrastructures vont se révéler insuffisantes, du fait de la poussée démographique, du développement de l’agriculture et de la multiplication des ateliers de tannerie, de teinturerie et de carderie, activités grosses consommatrices d’eau. Cette dernière corporation est d’ailleurs à l’origine de la dénomination d’une des places les plus animées du centre-ville ancien : la place des Cardeurs.
Ainsi fut donc décidée la construction du canal dit « du Verdon », captant, à 82 kilomètres du Cours Mirabeau, les eaux de la rivière au niveau du village de Quinson.
Véritable exploit technique, les travaux du canal débutent en 1866 pour s’achever le 15 août 1875, date à laquelle les eaux de la tumultueuse rivière alimentent enfin la célèbre fontaine de la Rotonde, ainsi que les nombreuses communes environnantes.
L’ouvrage assumera sa fonction jusqu’au milieu du XXe siècle. Les besoins en eau sans cesse grandissants des métropoles d’Aix-en-Provence et Marseille vont nécessiter, en 1950, la construction du barrage de Bimont, (photo) sur le flanc Ouest de la Sainte-Victoire, alimenté par la captation des eaux d’une autre retenue, aménagée également sur le Verdon : celle d’Esparron. Par la suite, le canal du Verdon sera totalement abandonné au profit de l’imposant canal de Provence, dont une partie des eaux captées à Vinon-sur-Verdon, où le Verdon rejoint la Durance, arrive jusqu’à Aix et sa région
… à la balnéothérapie du XXIe siècle.

Déjà prisés par les romains, les thermes étaient nombreux dès l’Antiquité, et il en reste de nombreuses traces archéologiques disséminées en divers endroits de la cité.
Même si elle a perdu son agrément de «Ville thermale» en 1998, Aix-en-Provence n’en a pas moins conservé un centre de balnéothérapie réputé qui attire plus de 50 000 clients par an.
Les thermes actuels sont situés en haut de l’historique cours Sextius (photo). Réhabilités à partir du XVIe siècle, ils sont édifiés sur les bains d’origine, à l’emplacement d’une toujours abondante source d’eau chaude, déjà exploitée durant le premier siècle de notre ère.
Il permet une large gamme de soins de bien-être, du corps ou du visage, allant de l’hydrothérapie aux douches à jet, en passant par les enveloppements de boue, massages relaxants, bains purifiants, sauna et hammams.
Des soins programmables sur quelques heures, voire une ou plusieurs journées, l’établissement s’étant doté d’un confortable hôtel, l’Aquabella, et d’un restaurant cosy de qualité, l’Orangerie.
Et entre deux séances, pourquoi ne pas envisager, toujours au fil de l’eau, de partir à la découverte de ces nombreuses et magnifiques fontaines disséminées dans la ville. Autant d’étapes pour s’imprégner du charme de cette cité de lumière et de douceur, à laquelle le «Bon Roi René», Duc d’Anjou et Comte de Provence, donna ses lettres de noblesse en s’y installant en 1472.

Et plus…
Comment se rendre à Aix, A7 et N7.
Les incontournables musées : Hôtel de Caumont, musée Granet.