balades en france
L’Ariège
Un département qui cultive la discrétion et protège ses trésors.
Une forme déterminée depuis plus de 4000 ans Avant J.C. !
C ‘est dire que l’Ariège, ayant traversé des siècles et des siècles n’a plus rien à prouver ! Entre glaciers pyrénéens, plaines, pacages, alluvions… Si les variations climatiques ont souvent perturbé l’Ariège, la nature y est généreuse.
L’Aurigera, l’Ariège.
Une rivière qui doit son nom aux gaulois pratiquants l’orpaillage (Aurigera). L’orpaillage en Ariège, fut une activité économique réglementée et saisonnière. Aujourd’hui grâce à des démarches soutenues par les défenseurs de l’orpaillage de loisir, un arrêté préfectoral mis à jour pour 2021 le réglemente et le classe dans les activités de loisirs. L’orpaillage ne reste pas dans la boîte aux souvenirs.
Nature. Histoire. Art. Culture
Il suffit d’arriver aux portes du département : il se passe quelque chose d’étonnant, une impression d’ailleurs, un dépaysement quasi immédiat. Des vallons, des forêts, un camaïeu de vert à perte de vue. Nichée entre Pyrénées, Espagne, Andorre, l’Ariège n’a rien perdu de ses traditions et la nature a gardé toute sa vérité, toute son authenticité. Les vaches paissent calmement dans les près le long des routes, les moutons font transhumance et les chevaux se promènent naturellement. L’Ariège est un département non seulement de nature mais aussi d’Histoire, d’art et de culture : grottes préhistoriques, châteaux cathares, Cathédrales, et villes médiévales, églises romanes…
Sur la route de Saint Jacques
Entre montagnes, plaines, rivières et chemin de balades, ici, quelle que soit la saison, la nature offre tous les registres. Et le cadre, où que l’on soit, reste toujours propice à la détente, au repos, au farniente observateur et aux sports de pleine nature. Sans oublier l’universel chemin de Saint Jacques de Compostelle. Le fameux GR 78, bien connu des pèlerins qui peuvent décider de prendre l’un des 4 chemins qui conduisent à la Cathédrale de Saint Jacques. L’un des chemins, celui du Piémont Pyrénéen, voie littorale, passe dans le département de l’Ariège dont un arrêt est visible à Saint Lizier.
Et du chemin des Cathares
Impossible d’occulter le catharisme dont l’Ariège est un haut lieu. Un peu d’étymologie,
Cathare vient du grec « Katharos » et signifie « pur ». On comprend mieux le pourquoi de l’idéologie Cathare !
Au XIIe siècle vont se développer quelques variantes religieuses. Certains prédicateurs, tous issus du christianisme se disaient les seuls vrais disciples des apôtres, pratiquant comme eux la pauvreté absolue et le travail de leurs mains pour vivre. Une idée mise en avant par les Cathares : il existe 2 mondes, l’un bon, l’autre mauvais. Le bien, le mal, l’éternelle dualité de la vie, du monde, des êtres humains. C’est ici en Ariège que le village Montségur, entré dans la légende, fut occupé par une communauté Cathare et devint un lieu dissident. Assiégé et pris en 1244, 2000 cathares furent brulés ! On est spirituellement, loin du chemin de Saint Jacques de Compostelle !
S’aventurer au gré des petites routes et se laisser porter
Un peu à la façon du marcheur qui ignore souvent ce qu’il va découvrir, ici, les petites routes réservent bien des surprises ! Par exemple, à Tourtouse un horloger qui ne s’attarde que sur les pendules et horloges anciennes, un lavoir de pierre comme on n’en voit plus, une terrasse pleine d’objets peut-être une brocante ? A savoir. Un artisan créateur de meubles qui porte le nom d’un musicien. A Montjoie, une pépinière magnifiquement architecturée par un créatif, là, une boutique d’architecte d’intérieur totalement inattendue, une bouquinerie authentique sous des arcades, et encore et encore…
Alors laissons-nous porter au gré de l’Ariège !
Magali Aimé

La Seine et le Rhin « leaders »

Il était une fois dans un petit village …
A la recherche du Père Noël …
Jeux de Vins, jeux de Malins
Pour retrouver une préparation se rapprochant de celle que l’on consomme il faut attendre le Moyen-âge. Au XIII° siècle, la ville de Montpellier est réputée pour la préparation de vins épicés et son commerce.Ville portuaire, les épices arrivaient d’Orient et notamment l’épice reine des vins épicés : le clou de girofle. Ce vin chaud plus sucré était aussi appelé « Hypocras ». Par la suite, de nouveaux ingrédients se sont ajoutés comme la cannelle, la cardamome ou les agrumes, découverts lors des grandes explorations. Puis la mode envahit progressivement l’Europe et notamment les cours des rois scandinaves. Grand amateur, le roi de Suède Gustave 1er développe la tradition du vin chaud dans son pays. A partir du 17e siècle, cette boisson aristocratique devint populaire et prit le nom de Glögg (vin chauffé) et l’engouement fut tel que le roi de Suède tenta de mettre un frein à sa consommation. Mais la mode était lancée et se répandit aux pays germaniques et à l’Europe centrale, là où il fait plus froid en quelque sorte.
Recette de la Pompe à l’Huile
Entre architecture et costume traditionnel
Il y a plusieurs sortes de voyages.