Catégorie : La Lettre de l’Afjet

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Boucherit Nora nassira.boucherit@gmail.com

Journalistes

Nuits blanche in Paris

Samedi 1er juin 2024
Nuit Blanche dévoile les premiers éléments 
de sa programmation !

Pour cette 23eme édition, La Maire de Paris Anne Hidalgo, a souhaité en faire la nuit blanche la plus longue du monde avec des évènements organisés à l’autre bout de la France. 

Paris fête les Jeux ! Paris et la Métropole du Grand Paris fêtent Nuit Blanche ! S’inscrivant pleinement dans l’Olympiade culturelle lancée par la Ville de Paris et la Métropole du Grand Paris en amont de la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques, la 23e édition de Nuit Blanche sera menée par Claire Tancons, nommée directrice artistique par la Maire de Paris.

Des projets éclectiques
Le temps d’une nuit, elle propose une quinzaine de projets transdisciplinaires alliant, performance, musique, danse et théâtre mais aussi breakdance, skateboard et escrime porté par le fleuron de la création artistique contemporaine internationale avec un total de plus d’une centaine de participants.

« Que serait Paris sans la célèbre Nuit Blanche qui offre, chaque année, aux Parisiennes, aux Parisiens et aux visiteurs du soir venus du monde entier, un rapport si direct et particulier à la création contemporaine sous toutes ses formes ?
Ce 1er juin 2024, Nuit Blanche fait la part belle au foisonnement créatif des cultures ultramarines, renouvelant ainsi sa promesse artistique, qui se prolonge à travers le temps des fuseaux horaires et à travers le monde sur les cinq continents et les trois océans. C’est la richesse de tous les territoires français qui se dévoile, à travers une programmation vibrante et vibrionnante, qui nous emmène dans tout Paris et aux cœurs de la France polygonale. »

Carine Rolland,
adjointe à la Maire de Paris en charge de la culture et de la ville du quart d’heure.

Un programme ouvert
La carte blanche donnée à Claire Tancons (liste non exhaustive) :  
Déboulé Céleste par Raphaël Barontini 
L’art de naître par Tabita Rézaire
Saint-George en Mouvement(s) : Chevalier virtuose par Romuald Grimbert-Barré et Johana Malédon
WÉLÉLÉ !!! par Kenny Dunkan
Cycle de Rùmia, Acte 3, Oivi no Rùmia par Orama Nigou
The Mirror Is You par Edgar Arceneaux
Kaldûn Requiem ou le pays invisible par Abdelwaheb Sefsaf
Koropa par Laura Henno

La Programmation associée parisienne (liste non exhaustive) :  
Ring of My Dreams par Julie Coulon
Et Tender ? – Tender par Lola Perez-Guettier
Archéologies d’une mémoire glacée par Araks Sahakyan

La Programmation de la Métropole du Grand Paris (liste non exhaustive) :  
ULTRANOX, Croisière artistique sur la Seine par Violaine Lochu
Voyage entre les îles de la Réunion, de la Martinique et de la Guadeloupe par LABELLE, Ariel Tintar, Maya Kamaty et Ritual Riots
Effets spéciaux « olympiques » par Luciana Acuna et Alejo Moguillansky
Pôle K par Karim Sebbar
Un écran géant vers des regards artistiques d’Outre-mers par Vincent Mengin-Lecreulx, Raymond Médélice et Chantéléa Commin
L’abominable et Talitha par Julius-Amédée Laou

Rendez-vous le 1er juin pour la nuit blanche la plus longue.

CONTACTS PRESSE 
Pour la Ville de Paris 
Ville de Paris 
Augustin Hassoux 
01 42 76 49 61
presse@paris.fr
augustin.hassoux@paris.fr

Pierre Laporte Communication 
Pierre Laporte / Joanna Belin / Laurence Vaugeois 
01 45 23 14 14 – 06 81 81 83 47 
nuitblanche@pierre-laporte.com

Pour la Métropole du Grand Paris
Inès Mouloudj 
06 02 72 14 04
ines.mouloudj@metropolegrandparis.fr

Journalistes

Les demoiselles de l’île de Ré

L’île de Ré et la pomme de terre, une histoire d’amour qui dure depuis le XVIIIe siècle.

Dès le mois de mai l’ile de Ré est en fête. Elle célèbre l’arrivée de Sa Pomme de Terre.
Première à avoir reçu l’appellation d’Origine Protégée, AOP, en 1998.

Une escapade gourmande avec le sel, les huitres, les oursins…
Une escapade culturelle pour profiter de la douceur de vivre, des balades, des pierres blanches… Un printemps dans l’île de Ré

3 grandes sœurs
On les appelle Alcmaria, Charlotte et Primabella. Voilà donc ces belles et bonnes demoiselles qui se pavanent sur tous les étals de l’île et d’ailleurs. Leur île natale est en fête dès leur apparition. Déguster la pomme de terre rétoise et toutes les odeurs printanières arrivent, odeur aussi de fruits secs, de pain chaud et de notes à la fois salées et fruitées.

Pourquoi on aime la pomme de terre de l’île de Ré ?
Esthétiquement élégante. Saveur unique et gourmande. Fraîcheur garantie.
Saisonnalité dont il faut profiter.

Les régalades
C’est à partir du 4 mai que l’île revêt ses habits de fête.
Un rendez-vous culinaire, gourmet gourmand. Maraichers, producteurs, restaurateurs, tous ensemble ils célèbrent la pomme de terre.

Contact presse
Daphné Frulla
06 61 01 01 63
frulla.daphne@gmail.com

Journalistes

L’or bleue

L’or bleue, pépites des Alpes de Hautes Provence

Une escapade odorante et colorée entre Manosque et les Gorges du Verdon.
La lavande, on en parle beaucoup, on la sent souvent mais qui a traversé les champs aux couleurs incroyables de la haute Provence ?

C’est à la période de la floraison que le plateau de Valensole s’habille de bleu et de violet.
Un voyage à prévoir de la mi-juin, début de la floraison, à la fin juillet. Le meilleur moment étant entre le 1er et le 15 juillet et pourquoi pas le 21 juillet jour de la fête de la lavande ?
Attention la récolte se faisant fin juillet au mois d’août le plateau va sembler un triste et dénudé.

Alors lavande ou lavandin ?
Le lavandin ? Plante hybride issue du croisement entre la lavande fine et la lavande aspic. Elle a été créée pour son rendement bien meilleur que la lavande et ne pousse donc pas naturellement (elle se cultive par bouturage).
Comment différencier les deux ? Le lavandin se présente sous la forme d’une boule très développée, alors que celle de la lavande est beaucoup plus petite et son épi est également plus grand. Lavande et Lavandin n’ont pas les mêmes propriétés en aromathérapie ni la même odeur. La grande majorité des champs sur le plateau de Valensole est en fait du lavandin.

La lavande, un cycle à 4 temps
Le cycle de vie de la lavande est entre les mains de dame nature. Difficile d’être très précis.
On peut tout de même parler de 4 temps :
Juin, Premières fleurs
Juillet Magnificence des champs. Odeurs, couleurs, une explosion.
Août On fabrique des bouquets de fleurs séchées qui vont parfumer maisons, tiroirs, placards
Septembre Préparation pour l’année suivante avec la taille et…patience jusqu’à la saison prochaine.

Traverser les champs de lavande ?
Que vous arriviez par le sud, le nord, l’est ou ouest, ils sont partout, alors laissez-vous aller comme bon vous semble. Arrêtez-vous pour immortaliser cette terre violette.
Votre road trip sur le plateau de Valensole vous y découvrirez aussi des champs de sauge, de tournesol et de blé. Là aussi de belles photos à faire.
Un voyage au cœur de la Provence sur la route de la lavande.

Quelques pistes pour sortir des sentiers battus.
Pays de Sault (Sault, Aurel, Ferrassières)
* Champs Long près de Sault.
* Le Village d’Aurel.
* Marché de Sault.
* Champs de Lavande en contrebas du village d’Aurel.
* Le Luberon est vaste, concentrons-nous cette fois-ci sur le plateau de Claparèdes pour les lavandes.

 

Le cycle de vie de la lavande en quatre temps
Tant de questions auxquelles on ne peut répondre qu’avec une exactitude incertaine. En effet, impossible de donner un calendrier plus précis que celui-ci, puisque le cycle de vie de la lavande est entre les mains de la nature. On ne fait que le suivre et évoluer en même temps que lui.

C’est ça, la beauté de travailler le vivant.

Juin – Les premières fleurs
Les premiers bourgeons de lavande se pointent le bout du nez quelques jours avant l’été et les premières fleurs commencent avant la fin du mois. C’est donc dès la mi-juin qu’on va commencer à apercevoir quelques petites fleurs mauves par-ci, par-là. Cependant, il faudra encore quelques semaines avant d’en voir plus, beaucoup plus.

Juillet – On profite des champs!
La floraison culmine au mois de juillet. Les champs sont en fleurs pendant plusieurs semaines. C’est le temps de venir profiter de l’expérience multisensorielle qu’offre Bleu Lavande (et planifier une petite séance photo!).

Le soleil brille, le doux parfum floral de la lavande embaume l’air chaud d’été. Se balader dans les champs est une expérience à la fois relaxante et totalement dépaysante.

Vous pourriez venir une, deux, trois fois que les champs auront toujours l’air un peu différents, puisque chaque arbuste fleurit à son rythme.

Août – Le moment idéal pour la création de vos bouquets de fleurs séchées
C’est le moment idéal pour commencer tranquillement à récolter la lavande que vous avez à la maison avant que celle-ci ne perde de son éclat. Si vous désirez faire sécher des petits bouquets, sachez qu’il est mieux de le faire plus tôt que tard. Des fleurs récoltées un peu avant la culmination de leur floraison seront plus belles une fois séchées.

Chez Bleu Lavande, nous procédons actuellement à la récolte d’une petite section de nos champs pour la vente de bouquets de lavande fraîche, qui seront disponibles à notre boutique de Magog jusqu’à la fin du mois.

On profite également des dernières semaines de l’été pour vous proposer des activités misant sur la méditation et la douceur. Allez, on inspire, on expire.

Retrouvez toutes nos activités détente ici.

Septembre – La préparation
Si ce n’est pas déjà fait, on taille la lavande afin de la préparer pour l’hiver et une belle saison l’an prochain. Ensuite, on attend la neige : elle servira de protection pour les plants de lavande en dormance pendant l’hiver. Ensuite, suffit de patienter jusqu’au retour des beaux jours. Heureusement, la lavande s’apprécie à l’année longue grâce à tous nos produits. Profitez de ses bienfaits sous forme de savon, de crème, de produits ménagers et plus encore.

 

Journalistes

LE JOÜY

LE JOÜY tient toujours ses promesses… gourmandes !

Au cœur du troisième arrondissement parisien, LE JOÜY est un bistrot moderne construit comme un décor de théâtre. Mais c’est aussi un bar banché, une boîte à musique, une maison d’artistes… et surtout un restaurant distingué « Table Gourmande Toquée » par le Gault et Millau.

Deux belles terrasses loin de l’agitation des voitures

LE JOÜY, c’est d’abord un restaurant dirigé par Nicola Casties et Thomas Pastor qui qualifient avant tout leur établissement de « bistrot moderne ». Mais il suffit de se poser à l’une de ses tables pour découvrir une palette de produits frais ainsi qu’une cuisine de grand-mère revisitée par Nicola, le chef cuisinier. C’est avec plaisir que l’on s’y retrouve entre amis afin de partager un repas tout en se laissant guider par ces surprises aromatiques qui séduisent tous les palais.

Alors que l’été approche, loin de l’agitation des voitures, les belles terrasses estivales du JOÜY sont déjà de retour pour le bon plaisir des touristes et de ses fidèles habitués. Les habitants du quartier aiment bien se mélanger aux touristes de passage pour échanger le long de leurs deux belles terrasses des souvenirs de bonheur gustatif et convivial sans modération grâce à son excellent rapport qualité-prix.

Une « Table Gourmande Toquée » par le Gault & Millau

Mais LE JOÜY n’est pas simplement qu’un restaurant. C’est une petite galerie d’art qui expose des artistes magnifiquement mis en lumière dans cet endroit cosy et détonnant qui devient le rendez-vous des amoureux de l’Art sous toutes ses formes, mais c’est aussi un lieu hautement festif dans la grande salle : Au beau milieu, trône un magnifique piano quart de queue qui permet certains soirs, à des amis et musiciens invités, de caresser les touches blanches et noires de l’instrument sans faire trembler la tapisserie en toile de Joüy, d’où le restaurant porte son nom, et qui orne les murs décorés avec goût.

Si vous avez envie de fêter quelques évènements personnels ou professionnels, LE JOÜY peut louer à certaines dates sa grande salle tout comme sa galerie qui se transforment en lieu privé et festif par excellence le temps d’un moment éphémère et précieux.

On peut dire que LE JOÜY tient bien ses promesses gourmandes puisque, après avoir été distingué en 2023 par le Gault & Millau en tant que « Table Originale », il vient d’être reconnu « Table Gourmande Toquée » en 2024. C’est une fierté pour Nicola et Thomas, les deux sympathiques propriétaires, de voir leur travail ainsi récompensé.

Infos pratiques
Le JOÜY
Restaurant et Bar
10 rue Montgolfier
75003 Paris
Tél. : 01 45 68 99 86
lejouyparis3@gmail.com

Didier Galibert

Journalistes

Gergovie

GERGOVIE,
AU CŒUR DE L’HISTOIRE GAULOISE

Musée Archéologique de la Bataille
Pour les fous et les amoureux d’histoire,
Comment résister au plaisir de marcher sur les traces de Vercingétorix ?

Depuis octobre 2019, le Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie a ouvert ses portes au public. Un constat positif 5 ans après : 150 000 visiteurs ont replongé dans la Guerre des Gaules et découvert ou redécouvert les richesses de la civilisation gauloise.
Plus que la célèbre bataille opposant César à Vercingétorix, la volonté de notre musée installé sur le magnifique plateau de Gergovie, est de mieux faire connaitre le mode de vie, la culture, les innovations des Arvernes et plus largement des Gaulois.
Posé à fleur de terre, à fleur de légende sur le mythique plateau de Gergovie, au cœur de l’Auvergne, le Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie résonne encore de la gloire de Vercingétorix.
Aller à Gergovie, c’est pénétrer cet univers particulier
On part pour un voyage en 3D, on suit le déroulé de la victoire surprise de Vercingétorix sur Jules César, on admire les trésors des fouilles effectuées sur ce site classé et on découvre l’art de vivre de l’un des plus sophistiqués des peuples gaulois, les Arvernes qui firent de l’oppidum de Gergovie leur capitale pendant près de 70 ans.

Des paysages fascinants
Avec ses paysages immenses et fascinants, ce monde celtique disparu et réapparu grâce aux recherches archéologiques, le plateau de Gergovie vibre encore aujourd’hui du destin hors norme de ses héros devenus légendaires.
Situé à 750 m d’altitude et difficilement accessible, il s’imposait naturellement comme place forte redoutable.
Formé il y a environ 20 millions d’années, à la suite de plusieurs éruptions volcaniques, le plateau de Gergovie a conservé une richesse géologique singulière. Il est classé Monument Historique depuis 2018 pour son intérêt historique et scientifique, et inscrit comme Site Classé depuis 2022, en tant que  » Patrimoine historique et pittoresque  » avec les sites arvernes (Corent, Gondole, camps de César).
Arpenter les sentiers protègés qui parcourent ses versants labellisés zone Natura 2000 pour leur faune et flore exceptionnelle, est aussi un voyage dans le temps.
À l’horizon 2029, l’objectif est d’obtenir le classement Grand Site de France pour ce territoire de plus de 4 000 hectares et de lancer un centre archéologique et touristique à ambition européenne dont le cœur sera un grand Musée de la Civilisation Gauloise, interactif et connecté à l’actuel Musée de Gergovie.

Contact presse
Sylvie Blin
+33 608 535 034
sylvie@syvieblin.com

Musée de Gergovie
Sylvain Depale
+ 33 473 606 367
sylvain.depale@musee-gergovie.fr

Journalistes

Grand Prix du livre AFJET 2024

Grand Prix du livre AFJET 2024
Sélection finale

   

« Marguerite et le mont Blanc » Michaël Sibony
Dans cette histoire, il est d’abord question de montagne, et plus précisément du massif du Mont-Blanc, aussi envoûtant que majestueux. Il y a ensuite Marguerite, à la fois sœur non-née et locomotive du Tramway du Mont-Blanc. De la musique – beaucoup –, des tours de manège – seulement quelques-uns –, un oncle, Ajzik, qui dit des choses comme «?Faut-il se priver de sauter d’un train en marche quand il nous embarque vers une mauvaise destination???» Et un garçon amoureux d’une montagne, qui va devoir se construire entre deuil impossible et passion obsédante. Une trame complexe et sensible, que Michaël Sibony dénoue avec subtilité.
Editions de l’Aube – 05/01/2024 – 192 pages – 18,90€

« Les Yeux de Mona » Thomas Schlesser
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux. Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.?
Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture.?Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona?découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.
Albin Michel – 01 février 2024 – 496 pages – 22,90€

« La force de nos racines » de Catherine Brechignac
Qui, remontant le temps, n’aimerait pas rencontrer ses aïeux, ascendants et ancêtres face à face ? Qui, déroulant les siècles, ne rêverait pas de les faire revivre devant ses yeux ? Qui, égrenant leurs noms et leurs destins, ne désirerait pas être leur mémorialiste à l’usage des âges futurs ?
Il fallait l’une de nos plus éminentes scientifiques de renommée internationale pour illustrer avec précision, inspiration et émotion cette passion française qu’est la généalogie. Partant en quête de sa lignée bretonne au cœur du Finistère sur quatorze générations, mobilisant registres paroissiaux, états civils, chroniques historiques, cartes géographiques, données climatiques, Catherine Brechignac ressuscite ici celles et ceux dont elle est l’héritière, les humbles paysans et ouvriers d’une simple histoire familiale sans lesquels, toutefois, il n’y aurait pas eu d’histoire de France.
Balançant entre la terre et la mer, la charrue et le bateau, l’ancrage et l’exil, voici un voyage vers nos origines où les rites le disputent aux métiers, les fêtes aux guerres, les saints aux elfes. Mais la science n’allant pas sans conscience, ce récit, qui se lit comme un roman, constitue aussi une alerte contre la déshumanisation du monde. « Un peuple amnésique est un peuple mort », nous prévient Catherine Brechignac.
Une plongée dans hier. Une fresque d’aujourd’hui. Un espoir pour demain.
Les éditions du Cerf – 01/2024 – 208 pages – 20,00€

« A Dieu vat » Jean-Michel Guenassia
« On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l’on est. »
C’est dans l’euphorie d’un monde à reconstruire, en 1924, qu’Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s’y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d’une. Le temps d’une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n’est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s’évertuer à être l’une des premières femmes ingénieurs atomiques en France. 
Ce qui n’est pas sans embûches. Ce qui n’est pas sans sacrifices. 
Chassé-croisé d’amours éperdues, de destinées funestes et de rendez-vous manqués sur fond de bouleversements sociaux et politiques, À dieu vat est aussi l’épopée d’un siècle : celui d’une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l’ambition.
Albin Michel – 30 août 2023 – 496 pages – 22,90 €

« Le Jardin des Plantes ou De l’horrible danger de la promenade » Elvire de Brissac
En créant en 1635 un jardin des plantes médicinales à Paris, directement placé sous son autorité, Louis XIII fonde non seulement l’une des plus anciennes institutions scientifiques de France avant l’Académie des Sciences (1666) et l’Observatoire de Paris (1667), mais aussi l’une des plus modernes. Des cours gratuits, donnés en français et non plus en latin au tout-venant : du jamais vu, qui fait froncer les sourcils à la Sorbonne !   Car le succès est immédiat, les carabins s’en donnent à cœur-joie de disséquer des cadavres, de ridiculiser les Diafoirus, de découvrir une sexualité aux plantes : médecine et botanique ne font qu’un au XVIIème siècle et c’est le premier médecin du roi, Guy-Crescent Fagon, qui administre le jardin jusqu’à la fin du règne de Louis XIV.  Au XVIIIème siècle, c’est la surproduction de tout  : des espèces végétales, animales et minérales rapportées par ces missions scientifiques qui sillonnent l’univers, des cabinets de curiosité des grands de ce monde, des touristes qui affluent de toute l’Europe au jardin des Plantes pour rencontrer Buffon, l’auteur d’un des best-sellers de son temps, une Histoire naturelle en 36 volumes qui ignore sèchement son contemporain, le savant suédois Carl von Linné dont la classification fait encore autorité.  Nationalisé à la révolution, sauvé par Lakanal qui voit surtout son aspect éducatif, voici le jardin Royal transformé en muséum. Douze professeurs vont chacun occuper une chaire et administrer l’institution pendant deux cents ans et aucun des promeneurs, peintres ou écrivains qui découvrent avec délices au XIXème siècle la ménagerie, les grandes galeries, le jardin d’Acclimatation (1860), au bois de Boulogne, le musée d’Ethnographie, ancêtre du musée de l’Homme, au Trocadéro (1878) ou le zoo de Vincennes (1934) ne se doute des querelles qui agitent les coulisses de l’établissement et se nomment fixisme, transformisme, Darwinisme, colonialisme, adaptation ou refus de la révolution industrielle, déclin scientifique. L’homme est-il un singe ? La France apporte-t-elle aux peuples colonisés l’ombre ou la lumière ? A quoi sert le muséum ? Comme la pluie qui tombe dans les grandes galeries, faute de crédits, après la Seconde Guerre mondiale et surtout après les Trente Glorieuses, l’histoire naturelle est-elle en train de tomber dans l’oubli ?
  L’ADN découvert en 1953, qui révèle tout de vous, de votre passé et de celui du vieux renard empaillé ou de la roche emprisonnée, fait-il encore de nous des êtres humains ? La numérisation viendra-t-elle à bout du trop-plein des musées ? Va-t-elle rendre à leurs pays d’origine tout ce qui en a été emporté ? Et la terre qui se décroche par mottes entières sous nos yeux, où va-t-elle ? C’est dire qu’au XXIème siècle, le muséum a encore devant lui de beaux jours et de belles promenades parmi les dangers de la terre. « [Celle-ci] peut bien disparaître, disait August Strinberg en 1894, si le jardin des Plantes est épargné, la création sera sauvée. » Puisse l’avenir lui donner raison !
Grasset – 10/01/2024 – 204 pages – 22€

« Un très honnête bandit » Antoine Albertini
Le 11 octobre 1882, Jean-François Rocchini, un cultivateur de la région de Porto-Vecchio est assassiné parce qu’il est Le 11 octobre 1882, Jean-François Rocchini, un cultivateur de la région de Porto-Vecchio est assassiné parce qu’il est  soupçonné d’avoir tué le chien de ses voisins. Xavier, son fils, le venge un an plus tard. Parti au maquis, égaré sur des chemins inconnus, il commet de nouveaux crimes et gagne le surnom d’Animali, la « Bête ». Arrêté, il est condamné à mort. Il a 24 ans.

Dans ce roman tiré d’un fait divers oublié qui passionna l’opinion internationale de l’époque, Antoine Albertini raconte  une île infestée de banditi, leur monde et leurs lois, et met en  lumière les mécanismes de la violence dans la fabrication de  l’image de la Corse. Un jeune bandit, un bourreau terrifié par le sang des condamnés, un gendarme destructeur des bandits  et bègue, un coutelier magnifique, une jeune femme courageuse  : tous ses personnages disent un siècle et une île, ils sont  superbes et inoubliables.

JC. Lattès – 23/08/2023 – 448 pages – 21,90€

« Basses terres » Estelle-Sarah Bulle
En Guadeloupe, les toussotements de la Soufrière font partie du quotidien des habitants de la Basse-Terre. Mais en ce mémorable mois de juillet 1976, les explosions s’intensifient, les cendres recouvrent impitoyablement la végétation et beaucoup se résignent à partir en Grande-Terre. Au cœur de cette saison brûlante, les bourgs se vident et les destins se jouent. De l’autre côté de l’isthme, chez les Bévaro, l’heure est aux retrouvailles : dans la case d’Elias, le patriarche, s’agglutinent la famille de son fils venue de métropole et une flopée de cousins déplacés. Eucate, en Basse-Terre, n’a plus que sa petite-fille. Elle a autrefois érigé sa case sur les pentes du volcan pour fuir les vilénies de son patron monsieur Vincent et elle est bien décidée à y rester. Même si elle devait être la dernière, seule avec ses souvenirs d’un passé doux-amer.
Liana Levi – 4/01/2024 – 202 pages – 20€

« Et vous passerez comme des vents fous » Clara Arnaud
Gaspard, un berger pyrénéen, s’apprête à remonter en estive avec ses brebis, hanté par l’accident tragique survenu la saison précédente. Dans le même temps, Alma, une jeune éthologue, rejoint le Centre national pour la biodiversité, avec le projet d’étudier le comportement des ours et d’élaborer des réponses adaptées à la prédation.
Sur les hauteurs, les deux trentenaires se croisent de loin en loin, totalement dévoués à leurs missions respectives. Mais bientôt les attaques d’une ourse les confrontent à leurs failles. Les audaces de la bête ravivent les peurs archaïques, révélant la crise du pastoralisme et cristallisant des visions irréconciliables de la montagne : elle devient l’ennemie à abattre.
Dans cette vallée où jadis le dressage des ours était une tradition, la réintroduction du plantigrade exacerbe les tensions. L’histoire de Jules, jeune saltimbanque parti faire fortune à New York avec son animal, à l’orée du ˜˜e siècle, scande le récit principal et résonne puissamment avec le présent.
Interrogeant notre rapport au sauvage, Clara Arnaud offre une plongée saisissante, minutieusement documentée, dans la vie pastorale moderne. Elle signe un roman sensuel, immersif et tellurique, célébrant la beauté de la montagne sans taire sa violence.
Actes Sud – 08/2023 – 384 pages – 22,50€